Sous la houlette de de son président, Paul Obambi, la Chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture et des métiers de Brazzaville (CCIAMB) avait lancé le 12 août 2024, à l’occasion de la Journée internationale de la jeunesse, le programme dénommé ‘’1.000 entrepreneurs, 5.000 emplois’’.
Il s’inscrit dans le cadre de l’année de la jeunesse décrétée par le Président de la République, Denis Sassou Nguesso.
Ce programme est destiné aux jeunes ou groupes de jeunes porteurs d’une idée ou d’un projet de création d’entreprise ainsi que ceux exerçant dans le secteur informel. Pour une large diffusion de l’information, le président de la CCIAMB a animé le mardi 27 août dernier une conférence de presse, en présence d’une poignée de jeunes désireux de se lancer dans l’entrepreneuriat.
La question du chômage élevé des jeunes est l’une des préoccupations des dirigeants dans bon nombre de pays à travers le monde. Selon le rapport 2023 de l’Organisation internationale du travail (OIT), plus d’un jeune sur quatre en Afrique n’est ni en emploi, ni en formation professionnelle. Au Congo, malgré les performances économiques enregistrées au cours des dernières années, quatre jeunes congolais sur dix sont sans emploi et à la recherche d’un travail décent. Conscient de la situation, la CCIAMB, dont l’une des missions est de promouvoir le développement des activités économiques, veut jouer sa partition à travers ce programme. Pour ses initiateurs, le projet ‘’1.000 entrepreneurs, 5.000 emplois Génération Paul Obambi’’ «se veut donc à la fois une réponse concrète et une contribution significative à l’insertion professionnelle des jeunes dans le contexte de l’année de la jeunesse décrétée par le Président de la République Denis Sassou Nguesso».
Ce programme s’étendra sur cinq ans et concerne tous les jeunes vivant au Congo. Il va se réaliser autour des trois thèmes principaux jusqu’à l’atteinte des objectifs visés. Ia sélection et la validation des projets seront faites par une équipe constituée des chefs d’entreprise, des représentants des banques et institutions de microfinance ainsi que des fonds de garantie. «Si vous voulez entrer dans le programme, êtes entrepreneurs et nous créer au minimum cinq emplois. Nous avons tous, et particulièrement les jeunes, intérêt de créer notre emploi. Nous avons la bonne chance d’avoir un pays qui a de la richesse, profitons-en!», a dit Paul Obambi.
Germaine NGALA