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FESPAM : Les réactions des artistes au terme de la grand-messe !

FESPAM : Les réactions des artistes au terme de la grand-messe !

La 11e édition du Festival panafricain de musique (FESPAM), riche en sons et en lumières, s’est déroulée du 15 au 22 juillet 2023 à Brazzaville, avec des fortunes diverses. Au terme de ce grand événement continental qui a réuni autant d’artistes que de personnalités venus d’horizons divers, les langues se sont déliées.Certains se sont exprimés pour parler de leurs prestations, mais également de l’événement.

Les artistes se sont produits devant un public …

Akramogé, de la Compagnie Musée d’art (Congo-Brazzaville), metteur en scène de la chorégraphie du show présenté à l’ouverture comme à la clôture du festival : «Je ne suis pas étonné, étant metteur en scène de chorégraphie de la 11e édition du FESPAM. Je le mérite, je suis congolais et je suis content. Je dispose des capacités d’en faire plus. Je dis donc merci au Chef de l’Etat, au Premier ministre qu’ils nous donnent la chance de faire plus que ça. Nous avons le talent de faire quelque chose, nous voulons juste le soutien. Nous avons travaillé pendant quatre jours pour préparer la cérémonie de clôture, nous étions au four et au moulin, ça n’a pas été facile. On sortait à 7h et on rentrait à 4h. Une fois de plus, nous avons besoin du soutien des autorités pour propager notre culture, car l’Afrique est le berceau de l’humanité et nous avons des choses à démontrer au niveau du monde».
Le thème de ce festival, a-t-il poursuivi, «parlait de la Rumba, donc c’est la Rumba qui était à l’honneur. En dehors de la Rumba nous avons aussi introduit nos patrimoines, c’est-à-dire ceux de tous les départements du Congo. Nous avons voyagé dans toute la République à travers les tam-tams, les percussions de toutes sortes, sans oublier les chants et les démonstrations avec du feu, tout cela a été tiré du patrimoine culturel du Congo».
La Congolaise Nestellia Forest : «Le FESPAM représente beaucoup de choses pour moi, ça fait onze ans que je chante et c’est mon premier FESPAM, ça fait un plaisir de danser et de chanter devant un grand public réceptif. L’événement marque un tournant important de ma carrière. Alors que moi je fais de la musique métissée, et ce n’est pas facile d’y accéder parce qu’il y a le côté traditionnel, mais là je vois les jeunes qui m’ont accompagné, c’est vraiment un plaisir de chanter pour le FESPAM».
Le Malien Sidiki Diabaté: «Je suis heureux d’avoir participé au FESPAM, mais surtout de me produire devant un public formidable. Je rends hommage au Président du Congo pour avoir relancé le FESPAM, ainsi qu’au Premier ministre, aux organisateurs, sans oublier l’hospitalité légendaire du peuple du Congo. Nous voulons que le FESPAM continue son chemin pour le bien de tous».
Kevin Mbouandé, patron de l’orchestre Patrouille des Stars: ‘’J’ai une pensée pour la population de Dolisie frappée par une épidémie. Je salue la relance du FESPAM et je suis heureux de me produire au Stade Massamba-Débat devant un public extraordinaire et merveilleux qui m’a accompagné de bout en bout, ensemble avec mon orchestre. Je tire mon chapeau aux autorités et à tout le monde’’.
Ndeye Khoudia Diagne, directrice des Arts (Sénégal): «Nous sommes heureux d’être au FESPAM. Le Sénégal a offert au Musée panafricain de musique, le sabar (ou nder), un instrument fabriqué en bois dur raccordé avec cinq mètres de cordes. Il constitue l’élément principal qu’utilise le maestro, accompagné de toute une batterie pour la danse traditionnelle. Il est un élément essentiel de la culture sénégalaise».
Les Français Adrien Garedo et Gus Martino, fabricants de l’instrument steelpane: «Nous avons un stand au MUSAF, de fabrication d’instruments de musique qui viennent de Trinidad et Tobago qui s’appellent des steelpanes. Ils sont fabriqués dans des barils de pétrole, façonnés, engloutis puis accordés pour en faire des notes de musique, comme sur un piano».

Propos recueillis par
Alain-Patrick
MASSAMBA

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A propos de l'auteur

Editorial

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