
Le calvaire des agents de la SOPECO continue
Les travailleurs de la SOPECO (Société des postes et de l’épargne du Congo) ne savent plus à quel saint se vouer. Ils revendiquent 30 mois d’arriérés de salaire que l’entreprise leur doit depuis quatre ans. Personne ne semble se préoccuper de la situation de précarité dans laquelle ils vivent. Des pères et des mères de famille, confrontés aux pires difficultés matérielles et financières, n’ont pas trouvé mieux que de faire un sit-in illimité dans la cour de la direction de leur société où ils passent la nuit à la belle étoile. Ils y ont installé des moustiquaires suspendues sur des chaises ou même étalées à même le sol. Ce décor, expression de leur détresse, dure depuis plus d’un mois, et leur calvaire, quatre ans. Cela amuse les badauds et d’autres passants, mais les autorités, totalement impuissantes, ne semblent pas s’empresser de résoudre la situation.