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SEMINAIRE GOUVERNEMENTAL : «L’exécution du Programme du Gouvernement n’a pas été aisée», a reconnu Anatole Collinet Makosso

SEMINAIRE GOUVERNEMENTAL : «L’exécution du Programme du Gouvernement n’a pas été aisée», a reconnu Anatole Collinet Makosso

Ouvert le 15 mai 2023, le séminaire gouvernemental tenu sous le thème: «Auto-évaluation de l’exécution du Programme de l’action du Gouvernement», a été clos le 17 mai dernier par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso. Ce séminaire visait l’examen de l’exécution des 12 batailles que le Gouvernement avait pris l’engagement de mener, devant l’Assemblée nationale, le 21 juin 2021.
Les membres du Gouvernement ont, parlant de la COVID-19, estimé que le risque n’étant pas encore jugulé, la sensibilisation devrait se poursuivre. Le Gouvernement soumettra, d’ici peu, au Parlement son rapport sur la gestion des Fonds COVID-19, comme le prévoit la loi sur l’état d’urgence.

Les membres du Gouvernement et les partenaires techniques

Des recommandations ont été faites pour une poursuite rationnelle et progressive des travaux d’achèvement des hôpitaux en chantier, y compris l’hôpital d’instruction des armées.
Le Gouvernement a, en outre, reconnu que le resserrement des conditions d’accès aux ressources sur les marchés internationaux des capitaux a fortement réduit les capacités de mobilisation des financements, rendant impératif un ajustement des ambitions en fonction des capacités réelles du pays à mobiliser des financements.
Il a également pris conscience de l’insuffisance des ressources qui ont été affectées à l’exécution du Programme nationale de développement (PND). Pour le Gouvernement, la diversification économique hors secteur pétrole demeure une option irréversible qu’il va falloir poursuivre. «Tout doit être mis en œuvre pour opérationnaliser les zones économiques spéciales», a-t-il par ailleurs indiqué.
A la question de l’entretien routier, les membres du Gouvernement se sont accordés sur la nécessité d’abonder suffisamment le Fonds routier à un niveau permettant d’entretenir convenablement les infrastructures aménagées en vue de les protéger contre les effets de la rigueur du climat pluvieux du pays. «La nécessité de montée en puissance du génie militaire a été soulignée, notamment pour faciliter les interventions dans la construction et la maintenance des pistes rurales, dans l’hydraulique et l’électrification villageoise», ont-ils relevé.
Déplorant l’état dans lequel se trouvent les infrastructures sportives, l’option a été prise de les confier en gestion déléguée (concession) à des partenaires à rechercher.
La question de la création d’un poste de conseiller en charge de la diplomatie économique dans les ambassades a fait l’objet d’une réflexion à mûrir. Les membres du Gouvernement ont reconnu que le fonctionnement des ambassades requiert un fonctionnement adéquat pour disposer d’un appareil diplomatique répondant aux ambitions du pays et à la dimension de sa diplomatie.
Les séminaristes ont été également informés de la création prochaine de la radio-télévision du Bassin du Congo. Ils ont, en outre, suivi une communication du Prof. Grégoire Léfouoba sur la problématique relative à la construction d’une conscience nationale qui, selon lui, doit être une hantise constante.
En clôture du séminaire, Anatole Collinet Makosso a reconnu que l’exécution du Programme d’action du Gouvernement n’a pas été aisée, «malgré la bonne volonté que nous y avions mise, et ce du fait d’événements extérieurs à notre pays et de certains cas de force majeure», a-t-il dit.
Pour lui, «la principale contrariété provenant de la réduction drastique des financements que nous espérions mobiliser, a contraint à la nécessité de nous ajuster en fonction de nos capacités réelles dont ce séminaire nous a permis de prendre la mesure, tout en restant fidèle au cap fixé par le Président de la République dans son projet de société, «La marche vers le développement».
S’adressant aux membres du Gouvernement, il a dit: «Il reste à chacun de nous, de poursuivre sans complexe et sans complaisance le travail en ayant à l’esprit la transversalité de nos missions, la collégialité de notre équipe et la cohérence de notre action».

Cyr Armel YABBAT-NGO

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A propos de l'auteur

Editorial

Au pays de la démocratie monocolore

Nous sommes entrés dans la 4è mandature de notre Sénat. La semaine dernière, elle a installé ses plénipotentiaires, choisi son président. S’il s’était agi de langue, on aurait dit que le Sénat parlera désormais une langue unique. La nouvelle Chambre, en effet, est composée à la très écrasante majorité de partisans ou militants du PCT. Honneur au vainqueur. Aux sénatoriales du 20 août dernier, seuls 3 des 72 sénateurs sont venus de l’opposition comme nous l’écrivions déjà. Autant dire qu’elle ne pourra pas même chahuter une loi, espérer la mettre en échec !

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