Organisées par le Grand séminaire de philosophie Mgr Georges Firmin Singha, sous le haut patronage de la Conférence épiscopale du Congo (CEC), les premières Journées philosophiques ou colloque scientifique sur l’œuvre missionnaire de Mgr Georges Firmin Singha, évêque d’Owando, administrateur apostolique de Pointe-Noire, d’heureuse mémoire, se sont déroulées du 10 au 11 mai 2023, sur le thème: «Héritages, Trajectoires, Evocations. Les défis pastoraux de Mgr Georges Firmin Singha Mwêné-Pèlè (1924-1993)». Initié à l’occasion de la commémoration du 30e anniversaire du rappel à Dieu de ce prélat dont le Grand Séminaire porte le nom, ce colloque a eu lieu dans la chapelle du Grand Séminaire de théologie Cardinal Emile Biayenda, partageant le même espace que le Grand Séminaire à l’honneur.

Ces assises ont réuni plus de 200 personnes (enseignants, universitaires, journalistes), y compris les séminaristes du Théologat et du Philosophat. Ces journées ont été des hauts lieux d’échange, de partage et d’apprentissage, surtout pour les séminaristes qui sont appelés pour certains, à être des futurs prêtres, de découvrir la personnalité et la grandeur de ce qu’a été ce prélat.
Ayant eu un comité d’organisation présidé par l’abbé Christophe Maboungou, recteur du philosophât, initiateur de ce colloque qui a drainé et rassemblé une foule de compétences d’obédiences diverses venue écouter des témoignages poignants, édifiants et concordants sur la pratique et l’œuvre missionnaires de Mgr Georges Firmin Singha appelé : «Mwêné-Pèlè».

Mgr Bienvenu Manamika B.
Mgr Bienvenu Manamika B.

Sous l’autorité de Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou, archevêque de Brazzaville, président de la CEC, assisté de Mgr Daniel Mizonzo, évêque de Nkayi, président de la Commission épiscopale chargée des vocations, des séminaires et du clergé, la cérémonie d’ouverture a connu la participation de plusieurs personnalités de divers rangs, aux côtés des prêtres, religieux, religieuses de diverses congrégations, des séminaristes, des membres de la famille Singha dont M. Emile Singha, frère aîné de Mgr Georges Firmin Singha, sœur Julienne Singha, membre de la Congrégation des sœurs de Saint Joseph de Cluny, nièce de Mgr Singha. Elle a été marquée par le mot d’accueil du recteur du philosophât et l’allocution d’ouverture du président de la CEC. Etablissant un lien entre la commémoration des 140 ans d’évangélisation du Congo et le présent colloque, le premier orateur après avoir félicité les séminaristes d’avoir répondu favorablement à son appel et pour leur esprit d’ouverture, d’échange et de partage, a affirmé: «De façon providentielle et prophétique, notre Eglise-Famille de Dieu qui est au Congo commémore ses 140 ans d’évangélisation. 140 ans qui font croître, en maturité et en responsabilité, notre Eglise. 140 ans d’évangélisation pour revisiter. Suivons en cela le mot de Saint Bonaventure (Itinérarium mentis ad Deum): «L’héritage, les itinéraires ou les trajectoires de nos illustres pasteurs dont l’œuvre missionnaire et évangélisatrice ne saurait nous laisser indifférents au risque de manquer «un rendez-vous» historique de l’inculturation de l’évangile en terre congolaise.» Dans son allocution d’ouverture, le président de la CEC a félicité les organisateurs pour cette belle et inédite initiative consistant à revisiter les héritages et les trajectoires spirituelles, culturelles de nos aînés dans la foi en ces solennels et prophétiques 140 ans d’évangélisation du Congo. «Ces journées ou ce colloque et ces 140 ans sont, l’on pourrait dire, ratifiés par cette année spéciale ou l’Eglise universelle vibre au rythme du synode sur la synodalité dont la 16e assemblée plénière aura lieu en octobre prochain. Ce colloque, non seulement, célèbre les 30 ans d’existence de cette institution de formation philosophique que les ratio appellent désormais «étape de la formation du disciple», mais encore et plus vos réflexions croisées, interdisciplinaires, et transversales déboucheront, sont encore appelées à respecter la trajectoire naturellement attendue, celle de déboucher sur la publication de vos actes afin de vulgariser et de faire connaître au grand public, ce vénéré pasteur qu’aura été Mgr Georges Firmin Singha.», a souligné Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou.

Mgr Daniel Mizonzo
Mgr Daniel Mizonzo

Intitulée: «Singha. De l’obéissance à la pacification des diocèses. Malum In Corde Non in loco», la première communication de ces assises a été celle de l’abbé Jean Gilbert «Gigi» Mavoungou, prêtre de l’archidiocèse de Pointe-Noire. «Après 30 ans révolus du départ vers le père céleste de Mgr Georges Firmin Singha, pasteur que j’ai servi pendant trois ans, et qui m’a aimé, respecté et suscité la joie du sacerdoce, malgré le dédale des imprévus inhérents à ce ministère, est un sourire de Dieu qui ne pouvait que m’enchanter. Mgr Singha était petit de taille, mais costaud et pondéré dans ses attitudes et vertus, très profondes, qui ont fait de lui un rassembleur et pacificateur des diocèses». Il a démontré devant l’auditoire en quoi Mgr Singha avait été un pacificateur intrépide, aguerri, l’homme des situations difficiles qui avait foi en l’homme.
L’abbé Christophe Maboungou, docteur en philosophie, emboîtant le pas au premier orateur a exposé sur: «In Te speravi Domine (Ps 30, 2). Approche narrative et enjeux théologico-pastoraux d’une devise épiscopale». Son propos s’est articulé en trois points: brève évocation structurelle, approche narrative et analyse du contexte historique de la nomination de Mgr Singha. L’abbé recteur a indiqué que «la devise d’un évêque représente, en un certain sens son projet de société, mieux son programme pastoral. Dans l’histoire de notre Eglise, Mgr Georges Firmin Singha, à la suite du cardinal Emile Biayenda, devient pour nous un repère. Il nous rappelle que l’avenir de notre Eglise dépend pour une bonne part, de la densité spirituelle de l’être intérieur de chacun d’entre nous. Il nous rappelle que notre vrai rayonnement dans l’Eglise et dans le monde prend sa source dans l’humilité, dans la mort à notre orgueil, à nos vaines prétentions, peut être libéré de notre capacité de don total pour que les hommes aient la vie et qu’ils l’aient en abondance».
Intervenant à son tour, l’abbé Brice Armand Ibombo, secrétaire général de la CEC, docteur en histoire, a fait savoir dans sa communication intitulée: «Aux sources de la CEC, Mgr Singha, Emile Cardinal Biayenda, Mgr Mbemba, 50 ans plus tôt» l’action pastorale et l’œuvre de Mgr Singha comme président de la CEC en mettant aussi un accent sur les précurseurs de cette CEC, qu’auront été Mbemba, Biayenda, il y a 50 ans. «Georges Firmin Singha a été un pasteur humble et simple, martyr de l’unité selon l’expression de Mgr Ernest Kombo, ancien évêque d’Owando d’illustre mémoire. Parmi ses innombrables œuvres, il convient de signaler son apport, sa contribution à la naissance de la CEC. Il a été avec NN. SS Théophile Mbemba, Jean-Baptiste Fauret, Emile Biayenda, l’un des pères fondateurs. Il a joué un rôle déterminant durant son mandat, dominé par les assassinats et la persécution des hommes de Dieu par le communisme», a déclaré l’abbé Brice Armand Ibombo.
Le Prof. Lecas Atondji Momondjo, professeur des Universités, a communiqué sur: «De Boundji-Lekety à Fort Rousset: Defis et enjeux pastoraux d’un Evêque de Campagne.» Il a mis en exergue les vertus morales de Mgr G. Firmin Singha qui, selon lui, était légaliste, patient, savait rétablir la confiance entre les prêtres et leur évêque, notamment à Nkayi, lorsque le bon climat venait à être menacé. Aussi, l’orateur a mis en relief la générosité du prélat à l’honneur qui était choqué de voir l’ancien président de la République, le général Jacques Joachim Yhombi Opango, après 13 ans de prison, parcourir à pieds les rues d’Owando. Mgr Singha lui avait offert sa Toyota. «La sagesse de Mgr Singha avait deux origines: traditionnelle et chrétienne.», a-t-il fait remarquer
L’abbé Nazaire Mabandza, docteur en théologie, a exposé sur: «Enjeux et défis de l’inculturation au Congo-Brazzaville: l’œuvre liturgique triadique de Singha-Batantu-Mpwaty», tandis que l’abbé Vivien Etouolo, docteur en théologie, a présenté une communication intitulée: «L’unité de l’Eglise selon l’Episcope. Mgr Singha sous le prisme de Cyprien de Carthage». Il a dépeint le côté rassembleur de Mgr Singha en signifiant que l’évêque doit être un rassembleur. L’orateur a conclu en paraphrasant Mgr Anatole Milandou, archevêque émérite de Brazzaville: «Le chantier de l’évangélisation est interminable. A aucun moment, nous ne devons considérer que le travail est achevé.» Quant à l’abbé Borice Mokélé, docteur en Psychologie clinique, sa communication a eu pour titre: «Gérer l’héritage spirituel et l’évangélisation en profondeur: Mgr Ernest Kombo, successeur de Mgr Singha». Le communiquant a revisité la filiation Kombo-Singha à partir du contexte historique, il a présenté Mgr Kombo comme héritier inattendu de Mgr Singha.

Sœur Marie Brigitte Yengo
Sœur Marie Brigitte Yengo

L’abbé Guy Noël Okamba, coordonnateur de la Commission épiscopale Justice et Paix, a été convié de communiquer sur le thème: «Province ecclésiastique comme projet prophétique de Mgr Singha». Il a apporté des éléments pour mieux comprendre la figure et la vision de Mgr Singha. L’intervenant a conclu en martelant qu’«au regard de tout ce qui a été dit il est important de reconnaître le rôle fondamental que Mgr Singha a joué pour encourager sinon pousser à la création par le Siège Apostolique de nouveaux diocèses et surtout de la réforme administrative que nous appelons depuis 2020 dans notre Eglise : les Provinces ecclésiastiques.» Aristide Ghislain Ngouma, journaliste de La Semaine Africaine (LSA), a nourri l’auditoire sur le thème: «Discours et allocutions de Mgr Singha. L’apport de La Semaine Africaine». Autrefois hebdomadaire, devenu bihebdomadaire et actuellement hebdomadaire, ce journal catholique a fait l’objet de la communication de l’orateur qui a mis en exergue la contribution de LSA, devenue propriété de la CEC; dans la diffusion des messages et autres allocutions de Mgr Singha.
L’abbé Matthias Fleszar, prêtre polonais fidei donum, au Congo, dans l’archidiocèse de Brazzaville, a exploité le thème: «Mgr Singha et la coopération missionnaire: 50 ans de la mission polonaise au Congo». M. Antoine Bouba-Bouba, consultant à la CEC, ancien secrétaire particulier de Mgr Kombo, pendant des décennies, a édifié l’auditoire autour de la communication intitulée: «De la médiation à la Pacification: Mgr Singha et les défis pastoraux à Nkayi et à Pointe-Noire». Mettant à profit son statut d’ancien secrétaire particulier de Mgr Kombo, le communicant s’est servi de ce qui liait les deux prélats pour affronter avec succès le thème soumis à sa compétence.
L’abbé Marc Mfoutou, en séjour médical au Grand séminaire, a été convié à ces assises pour communiquer sur: «De Biayenda à Singha: la fondation du philosophât» Il a évoqué la genèse du philosophât, les grandes figures qui ont œuvré aux côtés de Mgr Singha pour que le Grand séminaire de philosophie voit le jour.
Sœur Marie Brigitte Yengo, religieuse congolaise du Rosaire, présidente de la Fondation Cardinal Emile Biayenda, (FOCEB) et M. Emile Singha se sont succédé au perchoir pour présenter des souvenirs édifiants qu’ils ont gardés de la vie du prélat à l’honneur. La religieuse a témoigné de la grandeur qu’incarnait ce prélat. Elle a édifié l’auditoire sur sa rencontre avec Mgr Georges Firmin Singha, humble serviteur de Dieu. «C’est en 1974, pendant notre année de postulat à la paroisse Jésus Ressuscité aujourd’hui et de la Divine Miséricorde du Plateau des 15 ans encadrées par les Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul que notre curé, le père Jean Morizur, accompagné de NN. SS Emile Biayenda et Georges Firmin Singha vinrent nous rendre visite. Mgr Singha parlait peu, écoutait beaucoup, très discret et avait une profondeur spirituelle exceptionnelle. Il nous exhorta à la fidélité et à la persévérance dans notre vie religieuse. Nous soutenons cette œuvre interdiocésaine disait-il, nous sommes en communion avec la vision de notre frère ainé dans l’épiscopat, le vénéré Mgr Théophile Mbemba, le premier archevêque congolais qui a tant souffert à la fondation de votre congrégation. Nous sommes fiers de voir cette jeunesse féminine, s’engager pour le service de Dieu et de nos frères. Lors des funérailles du cardinal Emile Biayenda, le 27 mars 1977, Mgr Georges Firmin Singha déclarait: «Le cardinal était connu des populations d’Owando puisqu’il leur a rendu visite à trois occasions, la première fois le 6 août 1972 lors de mon sacre comme évêque, la deuxième fois en 1975 lors du 75e anniversaire de la mission de Boundji et la troisième fois en 1976 lors des assises de la Conférence épiscopale du Congo tenues à l’évêché d’Owando. Nous espérons que le Seigneur qui a permis que le sang de cette victime innocente soit répandu, apporte la paix, l’union des cœurs dans notre pays. Que le sacrifice de la vie du cardinal nous invite à mieux vivre la charité, la compréhension et le pardon mutuel». Poursuivant son témoignage, sœur Marie Brigitte Yengo a indiqué que Mgr Singha était obéissant et respectait la hiérarchie de l’Eglise puisque le 1er septembre 1988, il accepta volontiers la mission du Pape d’aller dans le diocèse de Pointe-Noire pour annoncer l’évangile du salut à ce peuple qui était sans pasteur. «Malade et après les premiers soins à Paris, Mgr Georges Firmin Singha est admis chez les Petites sœurs des pauvres et en août 1993 pendant que je me trouvais aux Etats-Unis pour une conférence, il a rendu l’âme à l’âge de 69 ans. Il a été inhumé le jeudi 26 août suivant dans sa terre natale et repose dans l’église Saint François Xavier de Boundji».
La phase Débat-partage-suggestions-remarques-contributions a été au rendez-vous de ces deux journées philosophiques sur l’œuvre missionnaire de Mgr Georges Firmin Singha.
Les travaux de ces journées qui feront date dans les annales de l’histoire de ce grand séminaire ont éclairé les participants sur le chemin parcouru par le prélat à l’honneur.
La cérémonie de clôture a été placée sous les auspices de Mgr Daniel Mizonzo qui a prononcé une allocution de circonstance au cours de laquelle il a dépeint avec habileté les vertus, les traits fondamentaux et l’action pastorale de Mgr Georges Firmin Singha, avant de déclarer closes ces journées organisées pour honorer la figure, l’œuvre et la mémoire de Mgr Georges Firmin Singha, 30 ans après son rappel à Dieu.
La messe marquant la célébration du 30e anniversaire du rappel à Dieu du prélat à l’honneur coïncidant avec la fête patronale de cette maison de formation des futurs prêtres, a eu lieu le dimanche 14 mai 2023, à la Grotte mariale du Grand séminaire.

Gislain Wilfrid BOUMBA et
Pascal BIOZI KIMINOU

…Ils ont dit:…
Abbé Christophe Maboungou, recteur du Grand séminaire de philosophie Mgr Georges Firmin Singha: «Il s’agit du 30e anniversaire du retour vers le Seigneur de Mgr Singha. Il fallait organiser quelque chose pour honorer l’image, la mémoire de l’illustre disparu. La première démarche était une démarche de foi. C’est un pèlerinage que nous avons organisé sur les traces, sur la tombe de Mgr Singha. La deuxième étape, c’est l’organisation de ces journées philosophiques, de ce colloque de deux jours et qui vont se clôturer dimanche par la fête patronale. Diffuser l’image de Mgr Singha, c’est permettre à notre Eglise de ne pas oublier les pionniers de l’évangélisation de notre Eglise qui ont pris le relais et qui ont constitué des passerelles après le départ de NN.SS. Carie et Augouard. Que ce colloque devienne comme un tremplin pour revisiter les figures que notre Eglise a connues, par exemple NN.SS. Mpwaty, Gassongo, et tous les autres pionniers de l’évangélisation du Congo. Le projet est d’organiser tous les deux ans une revisitation de ces figures de l’Eglise au Congo. Nous avons commencé avec Mgr Singha, non seulement, il a géré une grande partie de ce qu’il faut appeler maintenant diocèse. On a eu à Pointe-Noire, la figure de Mgr Mpwaty, de Mgr Nsayi, de Mgr Kombo, de Mgr Batantu. Le projet, c’est de penser à eux, de revisiter toutes ces personnalités et faire en quelque sorte une histoire de l’Eglise du Congo qu’on n’a pas encore écrite. A travers tous les intervenants, on a compris que Mgr Singha était d’abord un pacificateur. Il était au cœur de tous les défis, de toutes les crises. Il a su les juguler grâce à sa dextérité, grâce à son humilité aussi. Non seulement qu’il était pacificateur, il était aussi obéissant, un prêtre obéissant. Il était le premier à faire l’expérience du transfert. A 63 ans, quitter Owando pour Pointe-Noire, Mgr Portella l’a évoqué d’ailleurs. C’était presque un défi. Il l’a accepté et il l’a dit: «Par obéissance» Et les mots qui clôturent le livre de Côme Kinatha, c’est de dire Mgr Georges Firmin Singha, martyr de l’obéissance. Ce sont ces deux traits: pacificateur, obéissant. Après, il y a d’autres attributs que Mgr Kombo analysait, il était à la fois Mwéné-Pélé. Il était Mwéné, donc notable par sa tradition et Pélé par la tradition du christianisme. Il a tout jumelé dans une forme d’inculturation proche de l’évangile par ses traditions qu’il a emmenées dans la religion du Christianisme, ou a implémenté sa culture dans le christianisme ou la culture religieuse. Les activités du 30e anniversaire n’ont pas débuté avec le colloque. Il y a eu en amont le pèlerinage. Il fallait que les jeunes découvrent non seulement Boundji, mais aussi les traces de celui dont le séminaire porte le nom. Après cette première étape, c’est le colloque et enfin la fête patronale. Et l’enjeu, c’est que toutes ces contributions seront publiées sous forme de Mémoires sur Mgr Singha dans les plus brefs délais.»

Propos recueillis par
Jean Claude NKODIA de Radio Maria émettant de Kinshasa et Gislain Wilfrid BOUMBA.