Le Congo est engagé à participer au plus haut niveau, avec la présence du Président de la République, Président de la Commission des forêts du Bassin du Congo, à la COP 26 prévue en novembre prochain, à Glasgow en Ecosse. C’est ce qu’a déclaré Mme Rosalie Matondo, ministre de l’Economie forestière, lors d’une visioconférence, mardi 1er juin dernier, avec Gold Smitil, ministre de l’Environnement du Royaume Uni.

Pour la COP 26, le Congo veut préparer des évènements parallèles pour communiquer sur les efforts entrepris par les pays du Bassin du Congo en matière de gestion des forêts dans l’atténuation des changements climatiques. Pendant les échanges, Mme Rosalie Matondo a indiqué que durant les deux semaines des travaux, il faudra une vaste communication et même d’un stand des pays des forêts du Bassin du Congo à la COP 26. Ces pays veulent parler d’une seule voix. Une déclaration est préparée qui sera délivrée lors de la COP. Elle est soutenue par tous les pays du Bassin du Congo et aussi par les organisations internationales qui accompagnent ces pays dans la politique de gestion des forêts. «Nous tenons à avoir un espace de communication au niveau de la COP 26».
Rosalie Matondo a rappelé que les pays du Bassin du Congo ont commencé l’aménagement forestier depuis les années 2000. Cet aménagement demande la gestion durable des forêts avec un impact réduit de l’exploitation forestière sur les écosystèmes. «Nous avons aussi ciblé la gouvernance forestière pour la transparence et la bonne gouvernance des écosystèmes forestiers. C’est à ce titre que nous sommes dans l’APV-FLEGT (Accord de partenariat volontaire- Application des réglementations forestières, gouvernance et échanges commerciaux), qui a entraîné ces pays à la réforme des lois forestières. C’est l’accompagnement sur les réformes que nous avons engagées dans notre pays pour avoir une meilleure gouvernance des forêts, pour continuer des efforts déjà entamés», a-t-elle dit.
Au Congo, a précisé la ministre de l’Economie forestière, le Groupe Total vient de signer un projet de financement de 40 milles ha de plantations comme puits de carbone. Cette voie peut éviter les changements climatiques et aider l’humanité toute entière.

Philippe BANZ