«Ce genre de moment est important pour les étudiants et étudiantes que nous sommes, puisque nous vivons vraiment la violence dans ses diverses formes. Nous avons été conscientisés sur les conséquences néfastes de la violence en milieu scolaire. Et, il nous a été conseillé d’en dénoncer les auteurs, et surtout de saisir les structures habilitées à traiter ce genre de questions», a-t-il souligné.
Saluant les efforts fournis par le Gouvernement et la société civile pour lutter contre ce phénomène, l’écrivaine et organisatrice Jojo Mansounga a dévoilé les motivations de l’organisation de cette rencontre : ‘’Vu l’ampleur que prend la violence en milieu scolaire, j’ai pensé faire une campagne de sensibilisation auprès des jeunes Congolais. Au cours de la rencontre, ces derniers ont donné des éléments de réponse sur ce qu’ils vivent au quotidien. Mon livre (roman), de 71 pages, paru en 2021, et subdivisé en huit parties essentielles, vient aider la société afin de se réveiller et trouver la solution à ce phénomène de violence qui prend de l’ampleur dans le pays, et notamment en milieu scolaire’’. Précisant que, ‘’les participants ont beaucoup apprécié cet échange puisqu’ils ont fait des propositions allant dans le sens de l’éradication de la violence’’.
Dès l’entame de cette rencontre, une pièce de théâtre a été jouée par un groupe composé d’étudiants, portant sur les différents thèmes abordés dans l’ouvrage de Jojo Mansounga. La pièce a permis de conscientiser les participants. Cette campagne (où cette série de rencontres) avec les étudiants et les élèves, a précisé l’auteure va se poursuivre dans les autres facultés, lycées et collèges de Brazzaville, pour mieux les édifier sur le phénomène dégradant de violences, et sur les structures à saisir, au cas où on en serait victime.

A.-P.M.