Prélude à la tenue de la 11e édition du Festival panafricain de musique (FESPAM), prévue du 15 au 22 juillet 2023 à Brazzaville sous le thème: ‘’La Rumba congolaise, l’envol de la base identitaire vers les vestiges du patrimoine de l’humanité’’, la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, Lydie Pongault, a sensibilisé les artistes-musiciens congolais, pour qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes dans la réussite de cet événement. C’était, le 14 juin dernier à l’hôtel Olympic palace.

Procédant à la présentation du FESPAM, son commissaire général Gervais-Hugues Ondaye a souligné : ‘’Cette édition se tient au lendemain de l’inscription par l’UNESCO, de la Rumba congolaise au patrimoine immatériel de l’humanité. C’est l’occasion toute indiquée de revisiter l’histoire de ce genre musical, de sa création jusqu’à sa consécration mondiale’’.

Des membres du cabinet (au 1er plan) et les artistes-musiciens
Des membres du cabinet (au 1er plan) et les artistes-musiciens

‘’ En ce qui concerne le contenu de l’édition, nous aurons des spectacles en plein air et en salles, à un symposium sur le thème ‘’Un marché de la musique africaine’’, donc le MUSAF, des expositions des instruments de musique traditionnelle, et une croisière musicale sur le fleuve Congo. Une attention toute particulière sur le MUSAF, parce que le FESPAM s’inscrit dans une dynamique de consolidation d’un modèle économique, qui fera en sorte qu’il joue réellement son rôle de grand marché dans l’expression de l’offre et de la demande musicale’’, a-t-il souligné.
Préparons sérieusement cette 11e édition, c’est l’appel lancé par la ministre Lydie Pongault aux artistes congolais: ‘’Vous devez montrer que vous êtes excellents, il y aura le marché de la musique et cette fois-ci, avec les industriels de la musique pour que vous puissiez avoir des contrats de tous types. Et c’est également un moment de partage, de rencontres, nous souhaitons que ça soit ainsi. Nous allons faire venir des gens de qualité, et je compte beaucoup sur vous. Moi, j’aurai fait ma part, et le reste c’est vous qui devez le faire. Je souhaite que chacun de vous soit l’ambassadeur de cette édition’’.
Le manque de programmation à un mois seulement du déroulement de l’événement et la marginalisation de la musique traditionnelle figurent parmi les préoccupations des artistes venus nombreux à cette rencontre. Le commissaire général du FESPAM a rassuré: ‘’Ce qui n’a pas marché lors du lancement à Sibiti, nous allons essayer de l’améliorer. Ce n’est pas un festival des stars, mais un festival pour la promotion des musiques, même les musiques dormantes’’.
Sept sites sont retenus pour abriter les spectacles, notamment: le Stade Président Alphonse Massamba-Débat où se dérouleront aussi les cérémonies d’ouverture et de clôture, le Palais des congrès, l’Espace des logements sociaux de Kintélé, le terrain de l’ASECNA à Madibou…

Alain-Patrick
MASSAMBA