Une heure vingt trois minutes, c’est le temps qu’a duré le défilé militaire marquant le 63ème anniversaire de l’indépendance nationale le 15 août 2023. C’est le président de la République, Denis Sassou-Nguesso, accompagné de son épouse Antoinette, qui a patronné la cérémonie sur le boulevard général Alfred Raoul. En présence des présidents des Institutions de la République, du Premier ministre, des membres du Gouvernement, du préfet du département de Brazzaville, des parlementaires, des officiers du haut-commandement de la Force publique, des ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques, etc.

L’unité de la MINUSCA
L’unité de la MINUSCA

«Engagement citoyen, résilience et progrès». Tel est le thème sous lequel s’est célébré cet anniversaire. La population a répondu massivement à ce grand rendez-vous national sur le boulevard général Alfred Raoul, surplombé d’une tribune noire de monde.
A son arrivée à 11h05, tout était fin prêt: le Président de la République, Denis Sassou-Nguesso est monté à bord de la command car pour une revue des troupes, après l’exécution, par la fanfare nationale, de la Congolaise, alors que retentissaient les 21 coups de canon tirés par les éléments du 1er régiment d’artillerie sol-sol. Il était accompagné dans cette ronde du chef d’Etat-major général, le général de division Guy Blanchard Okoï.
A 11h26, le commandant de la zone militaire de défense n°9, commandant de la 40e brigade d’infanterie, le général de brigade Pierre Gaëtan Ickie, a demandé, dans la pure tradition militaire, l’autorisation d’ouvrir le défilé, selon la formule consacrée.
Ce défilé a connu trois phases: le passage des troupes à pied, le défilé motorisé et le défilé aérien. Outre le détachement d’honneur et des écoles (l’école militaire préparatoire générale Leclerc; l’académie militaire Marien Ngouabi et l’école nationale des sous-officiers de Gamboma), le défilé pédestre a connu la participation de l’unité de police constituée n°8 de la MINUSCA et de trois composantes de la force publique, à savoir: la gendarmerie nationale (les détachements de la garde républicaine: le bataillon d’apparats et d’honneurs; le personnel féminin de la garde républicaine; le 1er bataillon de garde de la garde républicaine; le 2e bataillon de garde de la garde républicaine; le groupement d’escadrons mobile de la garde républicaine; l’école de la gendarmerie nationale; la région de gendarmerie de Brazzaville; le personnel féminin de la région de gendarmerie de Brazzaville; le groupement de gendarmerie des transports aériens; le 1er groupement de gendarmerie mobile) et la police nationale (le personnel féminin de la police nationale; l’école nationale supérieure de police; le soutien logistique de la police et de la gendarmerie). Le commandement des forces de police, représenté par la brigade anti-criminalité; le groupement mobile de la police; l’unité des gardes-frontières; la police d’actions spéciales. Le commandement de la sécurité civile) et les Forces armées congolaises (l’Etat-major général des forces armées congolaises, représenté par le bataillon de commandement et des services du Grand quartier général; le bataillon des transmissions; la direction centrale des renseignements militaires représentée par le groupement de reconnaissance (GDR); le commandement de la logistique, représenté par la direction centrale du commissariat; le 114e bataillon de réparation auto et engins blindés; l’hôpital central des armées Pierre Mobengo; la marine nationale, représentée par le 32e groupement naval; l’armée de l’air, représenté à terre par la Base aérienne 01/20; l’armée de terre, représentée par le personnel féminin de l’armée de terre; La 40e brigade d’infanterie: le 36e bataillon d’infanterie; le 404e bataillon d’intervention rapide; les unités de la 40e brigade d’infanterie place; le 1er régiment d’artillerie sol-sol; le 1er régiment d’artillerie sol-Air; le groupement para commando et les guides lignes).
Ces troupes ont été suivies par les corps paramilitaires des directions générales des douanes et des eaux et forêts.
La partie motorisée du défilé a été ouverte par le colonel Yvon Gaston Bienvenue Ndolou Bobongo, directeur des transports du commandement de la logistique des Forces armées congolaises.
Elle a été marquée par le passage des motocyclistes de la Direction générale de la sécurité présidentielle et de la gendarmerie nationale. S’en est suivi le passage des véhicules et embarcations de l’unité des moyens spéciaux des forces de police; du commandement de la sécurité civile; de la gendarmerie nationale; de la garde républicaine; du 1er régiment blindé; du 1er régiment d’artillerie sol-sol; de la marine nationale et de l’école de génie travaux.
La musique principale des FAC a ouvert et refermé le défilé. Elle est chargée d’accompagner l’exécution de la cérémonie militaire.
Dans le ciel, le vrombissement des hélicoptères militaires neufs et le bruit assourdissant d’un avion de transport et de ravitaillement volant au-dessus du boulevard, ajoutaient à la beauté de l’événement.
Pour ce 63e anniversaire, il n’y a pas eu de défilé civil. Ainsi, à 12h43, le général de brigade Pierre Gaëtan Ickie a pris, de nouveau, la parole, pour annoncer au Chef de l’Etat que le défilé marquant «la fête nationale de l’indépendance du Congo est terminé».
«Je vous félicite pour la bonne tenue des troupes et du bon déroulement du défilé», a répondu, pour sa part, le Président de la République qui a quitté la tribune officielle sous escorte, bien après ses invités de marque suivant l’ordre protocolaire.

Cyr Armel YABBAT-NGO