L’ensemble des participants à la première édition de la Semaine de dictée du Grand prix Denis Sassou Nguesso a été récompensé. Chacun, selon son choix, a reçu un livre, soit des difficultés grammaticales et d’orthographes, de conjugaison, ou de savoir rédiger. La cérémonie de remise de récompense a eu lieu, vendredi 18 août 2023, à la présidence de l’Université Marien Ngouabi, à Brazzaville, sous la coordination de Mme Sylvia Djouob, l’initiatrice du concours. Cette épreuve de dictée s’était déroulée, samedi 29 juillet dernier, toujours au même endroit qui a servi de cérémonie de récompense. Cette compétition a concerné trois catégories des candidats, dont le premier groupé était composé des élèves du primaire et du collège, le deuxième groupe avait regroupé des lycéens et des étudiants et enfin le dernier groupe a réuni les citoyens lamdas intéressés à l’exercice de dictée. Les extraits servant des trois dictées étaient tirés du livre intitulé: «Le manguier, le fleuve et la souris» ouvrage du Président de la République Denis Sassou Nguesso.
Pour les trois catégories de participants, seule une fille de classe de 3ème qui a réussi à produire une dictée sans fautes. Les résultats ont varié d’une faute à 24. Au regard des performances, Mme Sylvia Djouob a bien apprécié ces résultats. «Il y a près de sept ou huit ans, j’avais organisé un concours de dictée ici, il y avait plein de fautes. Cette fois-ci, j’ai trouvé que le niveau est bon. Je suis contente au regard du niveau des élèves et des étudiants. C’est pourquoi que tout le monde est sorti d’ici avec un livre de grammaire ou d’orthographe. Je demande à tout le monde de s’associer à moi, parce que le champ est vaste. Pour les citoyens, ils sont partis d’une faute à 14. Les lycéens et les étudiants ont pu faire une performance de deux à 24 fautes. Les élèves du primaire et des collèges ont enregistré un bon résultat, avec une fille de classe de troisième qui a fait zéro faute. A travers ce concours de dictée, je voudrai passer cette technique aux autres pour faire moins de fautes, montrer aux autres qu’on peut écrire le français sans faire trop de fautes, parce qu’il y a des règles à maîtriser. C’est ainsi que j’ai attribué des livres à toutle monde. En recevant les livres, tous les compétiteurs m’ont rassuré de faire moins de fautes». L’initiatrice a émis un vœu d’organiser, aussi, le concours de dictée «Prix Denis Sassou Nguesso à l’intérieur du pays.
La participante Merveille Gloirdy Kimbembé, venue de l’école moderne privée les ambassadeurs, en classe de 3e, l’unique à avoir fait zéro faute, a livré ses secrets pour ce résultat atteint. «J’ai beaucoup lu les livres pour avoir certaines connaissances afin de mieux affronter la dictée. Je fais régulièrement des dictées à l’école. J’ai reçu le livre d’orthographe comme récompense. Cette épreuve de dictée me plait beaucoup. Prochainement, je compte, également, participer à ce concours. J’invite mes collègues à participer pour améliorer leur niveau».
Philippe BANZ
