Dans le cadre de la mise en œuvre du Fonds pour l’accès et le service universel des communications électroniques (FASUCE) et dans le souci de permettre aux populations des localités les plus reculées du Congo de se doter d’infrastructures numériques à l’internet à moindre coût, l’Agence de régulation des postes et des télécommunications électroniques (ARPCE) a lancé depuis 2019 le projet d’accélération de la transformation numérique (PATN) en partenariat avec l’Union européenne et la Banque européenne d’investissement. Mercredi 11 octobre 2023, au siège de l’ARPCE, Pierre Michel Attali, expert, a fait la restitution des études menées dans les départements du Congo en vue de la connexion en internet. 184 localités connectées à internet 3G, sur 250.000 habitants et pour 19 salles multimédias construites.

C’était en présence de quatre membres du Gouvernement: Léon Juste Ibombo, ministre des Postes; Jean Rosaire Ibara, ministre du Contrôle d’Etat; Ghislaine Ingrid Olga Ebouka Babackas, ministre du Plan; Joseph Luc Okio, ministre délégué auprès du premier ministre chargé de la réforme de l’Etat et de Louis Marc Sakala, directeur général de l’ARPCE; le cabinet conseil Smart World Partners (SWP).
Les études ont consisté à l’identification des zones prioritaires des coins les plus reculés afin de bénéficier du numérique à travers l’internet en ligne, a souligné Louis Marc Sakala. «Il s’agit de maximiser l’impact de nos efforts pour que les coins les plus reculés de nos départements soient connectés et à moindre coût. C’est l’objectif que s’est assigné l’ARPCE visant à améliorer sa qualité, ses capacités et ses modalités de bonne gouvernance et le Gouvernement en vue de garantir l’accès du numérique aux populations. Pour mener à bon port cette étude, l’ARPCE a bénéficié de l’expertise d’un cabinet étranger», a-t-il dit.
Pour le ministre en charge des Postes, le monde bouge, marche à une grande vitesse et il faut agir. «On ne règle plus le problème d’internet en restant seul, il faut des partenaires. Selon le constat fait, le Congo n’est pas encore connecté pour que les populations créée leurs propres ressources à travers les petites et moyennes entreprises. Le territoire national doit être maillé de la facture numérique, même dans les zones rurales les plus reculées, comme ce fut le cas récemment d’Impfondo dans le département de la Likouala», a-t-il fait savoir.

Pascal BIOZI KIMINOU