Le représentant et directeur pays par intérim du Programme alimentaire mondial (PAM) au Congo, Mamadou Mbaye, a inauguré le 19 octobre 2023 au jardin du mémorial Pierre Savorgnan de Brazza, l’exposition photo ‘Elongo’. Celle-ci s’achèvera le 2 novembre prochain. Elle met en lumière le programme d’alimentation scolaire au Congo, les partenariats à l’œuvre, la diversité des contextes d’intervention et les communautés qui en bénéficient.

La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence des différents partenaires comme le système des Nations Unies, les USA, l’UE et d’autres, ainsi que de Belinda Ayessa, directrice du mémorial Pierre Savorgnan de Brazza qui a accueilli la délégation.
L’exposition ‘Elongo’ qui signifie “ensemble” ou “nous tous”, rassemble les récits visuels d’élèves, de parents, d’enseignants, de cuisiniers et d’autres membres de la communauté, rencontrés dans les départements du pays où des repas scolaires sont servis à environ 173 000 enfants, servant de plateforme pour le développement du capital humain et pour la mise en place des systèmes alimentaires plus solides et plus durables.
Pour Mamadou Mbaye, le programme d’alimentation scolaire est l’une des activités principales menées en République du Congo, en appui aux priorités du Gouvernement et en partenariat avec le ministère en charge de l’Enseignement préscolaire.
Le programme d’alimentation scolaire, a-t-il dit, filet de protection sociale essentiel, bénéficie de soutiens précieux et en particulier de bceux des Etats-Unis-à travers le programme McGovern-Dole du Département de l’Agriculture et aussi du Gouvernement du Japon.
Le programme McGovern-Dole qui soutient actuellement 13 projets du PAM à l’échelle mondiale, est un exemple remarquable de solidarité internationale pour soutenir l’éducation, l’alphabétisation, le développement de l’enfant et la sécurité alimentaire. «En République du Congo, nous avons bénéficié de deux programmes consécutifs mis en œuvre depuis 2018 en collaboration avec l’UNICEF, l’UNESCO et CRS; et ce, jusqu’en 2026. Dès le démarrage du programme en 2018, le Gouvernement du Japon a apporté un soutien complémentaire, qui a été renouvelé plusieurs années de suite, avec la contribution la plus récente officialisée en début de ce mois».
Au cours des cinq dernières années, avec le programme d’alimentation scolaire, «nous avons observé une amélioration du niveau d’alphabétisme, une meilleure fréquentation scolaire, particulièrement chez les filles, et un recul de l’abandon scolaire. C’est aussi grâce à ce programme que les enfants les plus vulnérables ont pu accéder à l’éducation notamment aux jeunes autochtones de la Likouala, de la Sangha et de la Lékoumou, aux populations déplacées du Pool, aux réfugiés et aux demandeurs d’asile», a poursuivi le représentant et directeur pays par intérim.
L’ambassadeur des USA au Congo Eugene S.Young a affirmé que son Gouvernement soutient le programme depuis 2004. «Il y a des milliers des étudiants qui ont reçu un repas chaque jour lorsqu’ils sont dans les écoles. On ne peut pas bien apprendre si on ne mange pas bien, alors ça c’est la chose fondamentale. Je remercie le PAM comme un très bon partenaire des États-Unis dans beaucoup de pays, y compris ici au Congo».
L’ambassadeur de l’Union européenne Giacomo Durazzo, quant à lui a reconnu que son institution finance aussi quelques activités à travers le PAM. «Nous avons financé des activités dans la Bouenza, qui ont été d’ailleurs rapportées aussi par quelques photos dans la chaîne de valeur de transformation des haricots et aussi du manioc. L’idée étant de promouvoir la diversification agricole et l’utilisation du manioc de manière diversifiée. D’ailleurs, nous pouvons goûter les bons mets produits par le chef Honor Toudissa. Nous avons travaillé ensemble avec le PAM sur les cantines scolaires. Donc l’UE a donné sa contribution. Je félicite le PAM pour le travail qu’il est en train de faire avec le Gouvernement. Il Faudrait vraiment essayer de de combattre les phénomènes graves. Et les cantines scolaires sont essentielles pour garder les enfants à l’école et leur donner donc des opportunités pour un avenir meilleur».

Aybienevie
N’KOUKA-KOUDISSA