Les éliminatoires de la prochaine Coupe du monde commencent à accaparer, à passionner les amateurs du ballon rond. Sauf au Congo, où c’est le flou autour de la préparation des Diables-Rouges.
Encore une semaine avant Le coup d’envoi des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 zone Afrique. Les Diables-Rouges du Congo entreront en lice le 17 novembre 2023 à Lusaka, où ils iront en découdre avec la Zambie, un football qui ne leur réussit pas souvent. Mais à quelques jours de ce déplacement périlleux, l’identité du successeur du Belge Paul Put à leur tête n’est pas encore officiellement désigné, à en croire plusieurs sources. L’incertitude demeurait au moment où nous bouclions ce journal. Une situation qui ne peut qu’être préjudiciable pour la sélection nationale. Alors, la tentation a été forte de se fier aux rumeurs qui ont le champ libre. Le risque est cependant grand de passer à côté de la vérité. Que voulez-vous que les gens fassent face à la politique de motus et bouches cousues!
Il semble qu’Isaac Ngata, l’ex-adjoint de l’ancien sélectionneur, conduirait les Diables-Rouges à Lusaka. Pour un intérim qui pourrait être interrompu après la deuxième journée des éliminatoires. Mais ni le ministère en charge des Sports, ni la FECOFOOT (Fédération congolaise de football), personne n’ose communiquer sur le sujet. Les deux entités n’auraient-elles pas encore trouvé un terrain d’entente sur le choix du futur sélectionneur national?
Inutile également d’imaginer quels joueurs seront convoqués lors de la journée inaugurale. On susurre seulement qu’Isaac Ngata serait rentré d’une tournée européenne, effectuée sous les ordres de la tutelle ministérielle. Il aurait eu mission de superviser les professionnels susceptibles d’être convoqués pour les deux premiers matches. Si ce «préféré» d’un des «protagonistes» est confirmé, il aura eu déjà sous ses coudes sa liste de joueurs.
On suppose donc que dans cette liste, la part belle sera faite aux joueurs évoluant en Europe. Une option pourtant décriée, mais ses contempteurs finissent toujours par se rendre à leur corps défendant, faute de mieux au plan local. On en reparlera sans doute.

Jean ZENGABIO