Membre du Comité central du Parti congolais du travail (PCT) et président du Comité de ce parti de l’arrondissement 5 Mongo Mpoukou (Pointe-Noire), Jean Louis Boukou, décédé le 16 octobre dernier, a été inhumé le 28 octobre 2023 au cimetière de Loubou (département du Kouilou). Peu avant le départ de sa dépouille pour le cimetière, les militants du PCT, sous la conduite du président fédéral, Jean François Kando, les cadres, sympathisants, amis et connaissances lui ont rendu un hommage mérité au siège du PCT sis dans le troisième arrondissement Mvoumvou.
De l’oraison funèbre libérée par le secrétaire fédéral, chargé à la communication, Ambroise Bayakissa, on peut retenir: «Jean Louis Boukou est un agent municipal à la mairie de Pointe-Noire. Il a occupé les fonctions de directeur des équipements et des travaux urbains et celles de conseiller chargé des missions, superviseur général des travaux municipaux près la présidente du Conseil départemental et municipal, maire de la ville de Pointe-Noire. Il a prêté ses services comme enseignant vacataire à l’Ecole normale supérieure et technique de l’Université Marien Ngouabi.»
Au plan politique, a-t-il ajouté: «Jean Louis Boukou est élu du PCT aux élections locales de 2022, dans la circonscription de Mongo-Mpoukou. Au niveau du conseil municipal de Pointe-Noire, il a occupé le poste de rapporteur de la commission équipement des travaux urbains. L’homme avait encore tant de choses à donner à la ville, grâce à son expertise technique. C’est un homme heureux qui a arrosé ses semblables de son affection, semé la concorde et la paix.»
Né le 5 avril 1963, à Bondi (département du Kouilou), Jean Louis Boukou a connu un cursus scolaire exemplaire.
Après avoir décroché le baccalauréat série C en 1987, au Lycée Karl Max de Pointe-Noire, il est orienté en Algérie pour poursuivre ses études supérieures. Il décroche le diplôme d’ingénieur en structure à l’Institut national de formation en bâtiment à Alger.
En juillet 1990, il passe un stage pratique de renforcement des capacités à l’Institut national des sciences appliquées à Lyon (France), avant son retour au bercail.
Hospitalisé depuis le 11 octobre 2023, la mort a eu raison de lui le 16 octobre dernier.
Marié, il laisse une veuve et cinq enfants.

Equateur Denis NGUIMBI