En amont, la grand-messe de l’écologie qu’est la COP 28, à Dubaï, des acteurs s’étaient réunis pour donner suite aux décisions de la COP 27 d’Egypte et préparer la présente COP 28. A l’ordre du jour figuraient entre autres, le bilan mondial de l’Accord de Paris, l’adaptation, les pertes et les dommages, un nouvel objectif de financement de climat.

Peu avant cette ultime rencontre, l’écrivain-chercheur congolais, Michel Innocent Péya dont la plume ne tarit jamais d’accompagner le Chef de L’Etat au combat climatique a publié aux éditions Tropiques-Littéraires à Paris, en France, un nouvel ouvrage de 180 pages titré: ”Position et propositions communes des pays en développement et des Grands bassins forestiers du monde: Synthèse et nouvelles perspectives”. Un ouvrage destiné aux participants à cette COP 28 et qui pourrait alimenter les débats et servir de guide.
Michel Innocent Péya, toujours attentionné aux questions climatiques et environnementales, a dans cet ouvrage, rendu hommage aux pionniers de la lutte pour la protection de l’environnement contre les changements climatiques et la promotion du développement. Parmi lesquels, le Président brésilien Lula Da-Sylva qui a marqué l’histoire et est à ce jour déterminé dans la lutte contre la déforestation en Amazonie ; Joan Carling, qui a oeuvré en faveur de la défense des droits environnementaux et des peuples autochtones et Denis Sassou-Nguesso, Président de la République du Congo, initiateur du projet : une école, un champ, un écolier un arbre.
Il avait également institué le 6 novembre de chaque année, la Journée nationale de l’arbre. Il est l’initiateur du Fonds bleu pour la protection du Bassin du Congo, ainsi que de la Décennie mondiale d’Afforestation. Il est co-fondateur du sommet des Grands Bassins forestiers du monde et a toujours marqué sa présence à tous les grands sommets mondiaux climatiques et consacre en même temps son énergie dans la diplomatie climatique, la diplomatie verte. Pour votre gouverne, il a été le seul Chef d’Etat africain présent à la COP 25 en Espagne, à Madrid en 2019. Les Etats des pays en développement des Grands Bassins forestiers mondiaux s’étaient réunis au Brésil, dans la ville de Belém, à Nairobi, au Kenya et enfin à Brazzaville, au Congo pour non seulement harmoniser les vues et définir une position commune, mais aussi et surtout, s’engager à sauver notre planète en péril et donnera à l’humanité une chance de vivre.
L’auteur de ce livre s’est aussi appesanti sur les changements des pays en développement et des Grands Bassins forestiers tropicaux du monde pour proposer que la COP 28 déclenche une déclaration de guerre mondiale contre le changement climatique et ses conséquences catastrophiques. Laquelle guerre aura comme trois principales bases ou centres opérationnels, les Grands Bassins forestiers tropicaux de la planète. Les pays développés poursuit-il doivent cesser la conflictualité écologique et mettre un terme à la théorie de déstabilisation contrôlée au monde. Car, aucun pays, aucune économie, aucun développement n’est fort résistant, solide, durable face à la colère de la nature, ou au dérèglement, voire au déchaînement du climat.

Armand Firmin AWENE