Les haut-conseillers, les cadres et agents du CSLC, ainsi que les professionnels des médias se sont donné rendez-vous le 12 Janvier dernier à l’Olympic Palace pour la traditionnelle cérémonie de présentation des vœux au président du Conseil, Philippe Mvouo.

C’est un président du CSLC un peu affaibli qui s’est présenté devant des professionnels les médias pour cette cérémonie de présentation des vœux. Il a eu une pensée pieuse pour Salomon Pangou qui venait de quitter la terre des hommes, le 7 janvier dernier.
Philippe Mvouo a remercié les journalistes pour avoir répondu massivement présents à son invitation. Face à eux, le président du CSLC a regretté les échecs de 2023, «nos incompréhensions, nos litiges mal assumés et mal gérés, nos manquements et parfois nos égos débordants et dépersonnalisants qui poussent à l’abus de personnalité. Nous avons dans notre corporation, souffert de toutes ses insalubrités comportementales qui ont parfois terni l’image et du Conseil, et de toute la famille journalistique», a-t-il déploré.

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Les haut-conseillers

Il a demandé de tourner cette page et en toute humilité, «battons notre coulpe, regrettons, oublions et renaissons avec la nouvelle année dans un style nouveau de travail et de collaboration. Retenons le bien et le beau en 2023, la métamorphose du paysage médiatique avec l’émergence des médias en ligne. Mais a contrario, avec 2023, déplorons l’usage pernicieux et criminel des réseaux sociaux aux fins de violer la morale, d’ébranler l’éthique et de saboter la déontologie journalistique», a déclaré Philippe Mvouo.
Pour lui, 2024 doit être marquée par un nouvel élan d’engagement au travail bien fait, à la bonne collaboration et aux résultats positifs. «Pour le régulateur, les rendez-vous de travail suivants sont attendus: en février, le Conseil entend lancer deux campagnes d’envergure à savoir: la citoyenneté en ligne et la publicité qui est mal organisée au point où elle ne profite pas nos médias», a-t-il annoncé.
S’agissant de la célébration le 3 mai de la Journée mondiale de la presse, il a promis que le presque raté de l’année dernière ne se répétera plus. «Soyez-en rassurés», a-t-il promis, tout en réaffirmant sa volonté de célébrer la Journée du régulateur le 31 mai 2024, tel que suggérée en 2023.
Tout comme la tenue d’un colloque international sous la thématique «discours de haine», en juin 2024. A côté des ces rendez-vous, a-t-il dit, «d’autres actions seront menées, par exemple, la reprise de la vulgarisation de la carte de presse. On retiendra aussi la vulgarisation de la nouvelle loi organique n°27-2022 du 29 juin 2022 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi organique n°4-2003 du 18 janvier 2003 déterminant les missions, l’organisation, la composition et le fonctionnement du CSLC», a-t-il indiqué.
Il a souhaité que l’enseigne allumée en 2024 ne soit pas ternie ni éteinte. «Par le travail bien fait, nourri de l’aspiration à l’excellence, garantissons à notre métier, sa noblesse et toute sa noblesse pour qu’il soit respecté et protégé», a-t-il conclu.

Cyr Armel YABBAT-NGO