Dans le cadre de la célébration tournante du 8 mars, le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, a réuni les parlementaires et cadres du Pool pour ne pas baisser le niveau de cet événement qui doit être célébré, selon lui, avec faste. C’était en présence de Mme Inès Nèfer Ingani Vumbu, ministre de la Promotion de la femme, de l’intégration de la femme et de l’économie informelle, et de Georges Kilebé, préfet du département du Pool.

Placé sous le patronage de Mme Antoinette Sassou-Nguesso, marraine des festivités du 8 mars, cet événement doit mobiliser, a déclaré Isidore Mvouba. Il a demandé à tous de contribuer à la réussite de cette célébration afin de relever le défi. «Je sais compter sur votre savoir-faire», a-t-il dit.
La ministre Inès Nèfer Ingani Vumbu a décliné les contours de cette commémoration. Elle a indiqué que plusieurs activités sont prévues à cette occasion. Parmi lesquelles: l’exposition vente des produits agricoles, de pêche et des œuvres d’arts féminins; la campagne de sensibilisation sur le Vih-sida, suivi d’un dépistage volontaire; les tournois interdistricts de sport (Nzango, course féminin de piroguiers à Ngabé, le marathon); la remise des kits agricoles, d’élevage et de pêche aux groupements coopératifs des femmes du Pool; des danses folkloriques, la campagne sur les violences faites aux femmes, sur la loi Mouébara et le numéro d’urgence 1444, la parade des forces vives féminins, la soirée culturelle ponctuée par l’élection miss 8 mars.
Elle a sollicité le soutien des parlementaires et cadres du Pool. «Partout où nous sommes passés, la fête à toujours réussie. A travers ces festivités, nous voulons aussi fédérer les femmes du Pool et essayer de comprendre les problèmes et les difficultés qui sont les leurs», a précisé la ministre.
Mme Inès Nèfer Ingani Vumbu a appelé à l’unité de tous. «Il n’y a pas d’opposition, ni de majorité, ni des partis du centre, ni des divisions pendant ces célébrations. Le Pool n’a pas intérêt que les choses échouent», a-t-elle prévenu.
Et d’ajouter: «Lorsque nous faisons des expositions ventes des produits, nous faisons tout pour racheter les invendus parce qu’on estime que ces femmes ne peuvent pas quitter si loin et ne pas vendre leurs produits. Nous les prenons nous-mêmes, les redistribuons dans les orphelinats et d’autres sont acheminés à la résidence de la première dame».

Cyr Armel
YABBAT-NGO