Le ministère de l’Environnement, du développement durable et du bassin du Congo, en partenariat avec l’ONG américaine Wildlife conservation society (WCS), a organisé le 19 mars 2024 à Brazzaville la réunion du groupe de coordination nationale du projet’’ Zones clés pour la biodiversité’’, la 4e depuis son lancement le 11 octobre 2022 par la ministre de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault.

Le projet Key Biodiversity Areas, (KBA) en anglais, vise à mieux connaître les sites qui contribuent de manière significative à la persistance de notre biodiversité et de ses énormes potentialités dans la fourniture d’un ensemble de biens et services nécessaires à la survie et au développement des communautés urbaines, locales et autochtones. Il est le fruit de l’engagement du Congo à œuvrer pour assurer la conservation à long terme de la biodiversité. Ce projet est financé par le Fonds pour la Terre de Bezos, et mis en œuvre au niveau national par l’ONG WCS.
En vue de coordonner le processus d’identification des Zones Clés pour la Biodiversité (KBA) il a été mis en place un groupe de coordination nationale regroupant les experts des différents départements ministériels, les représentants des groupes taxonomiques, des ONG, du secteur privé, de la société civile et des peuples autochtones. Ce Groupe a, depuis sa deuxième réunion de travail, approuvé Vingt sites soumis par l’équipe technique du projet comme Zones Clés pour la Biodiversité.
Au cours de cet atelier, il a été question de présenter l’ensemble des résultats du projet en particulier les sites qui ont été analysés, proposés, nominés à intégrer après analyse à la base de données internationales des Zones Clés pour la Biodiversité. Il s’est agi aussi d’explorer les aspects relatifs à l’avenir du groupe de coordination nationale au-delà du projet. Les travaux ont été ouverts par la ministre de l’Environnement Arlette Soudan Nonault, assistée de l’ambassadeur, représentant de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), Baudouin Hamuli et du directeur général de WCS Richard Malonga.
L’initiative de l’évaluation des nouveaux sites ou la réévaluation des anciens sites KBA, a dit la ministre Soudan Nonault, contribue à atteindre l’objectif 3 du cadre mondial de la biodiversité qui consiste à faire en sorte que, d’ici à 2030 des zones terrestres et des eaux intérieures, ainsi que des zones marines et côtières, en particulier les zones d’une grande importance pour la biodiversité et les fonctions et services écosystémiques, soient dûment conservées et gérées grâce à la mise en place d’aires protégées écologiquement représentatives…
La ministre de l’Environnement s’est réjouie des résultats obtenus à ce jour. Elle a remercié tous les partenaires pour leur appui: «Ces résultats marquent le début d’une nouvelle étape dans l’engagement du Congo en faveur de la préservation de la biodiversité. Je suis convaincu que les actions que nous avons entreprises auront un impact durable sur la biodiversité et contribueront à préserver notre planète pour le bien-être des générations présentes et futures».
Pour le directeur général de WCS Congo, cet atelier est d’une importance capitale non seulement du fait qu’elle «nous permet d’amorcer l’atterrissage dans la mise en œuvre du KBA. Au regard de la pertinence du travail réalisé par le groupe de coordination nationale et de l’implication personnelle de la ministre de l’Environnement, le Congo peut se féliciter d’avoir proposé le premier site KBA au monde d’intégrité écologique, démontrant ainsi l’aspect exceptionnel du capital naturel congolais», a-t-il fait savoir.
L’ONG WCS travaille au Congo depuis 30 ans à la gestion des aires protégées et à l’identification des zones clés pour la biodiversité.

Esperancia
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