La ministre de l’Environnement a ouvert, le 10 mars 2024 à Brazzaville, la réunion du comité de pilotage du projet Earthranger en présence de Mme Tabby Njung’e cheffe de ce projet et de plusieurs experts.

Vu l’urgence portée sur les questions de climat, de biodiversité et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault a marqué son indignation du fait que les travaux sur la mise en œuvre technique du plan Earthranger peinent à avancer quand bien même le comité a été mis en place depuis 2022. Elle a également souligné que le Congo fait partie des cinq pays vulnérables et non préparés à cette vulnérabilité face aux changements climatiques.
Le Congo doit, par conséquent, travailler pour avoir des financements d’adaptation qui lui permettent d’être financé dans le cadre des services écosystémiques qu’il rend au reste de la planète. Elle a nuancé toutefois que «les financements ne viendront pas si nous-mêmes nous ne mettons pas d’ordre dans la façon de mener à bien nos projets».
Le Fonds pour l’environnement mondial a proposé un projet dénommé déploiement d’Earthranger, un logiciel de visualisation et d’analyse de données pour renforcer l’efficacité de la gestion des aires protégées d’Afrique. La République du Congo, le Botswana et le Mozambique sont les trois pays concernés par ce projet dont l’exécution se fera sur quatre ans.
L’objectif est de renforcer l’efficacité de la gestion des aires protégées prioritaires en Afrique afin de fournir des résultats à l’échelle planétaire grâce au déploiement de la gestion des aires protégées du système Earthranger et des technologies connexes, a précisé Arlette Soudan Nonault.
Pour sa part, la cheffe de projet Earthranger a présenté le projet ainsi que ses avantages: «L’utilisation facile du logiciel; l’utilisation du logiciel pour un management écologique; la prévention et la résolution des conflits entres humains et animaux dans certaines zones.»
Au Congo, le projet prend en compte trois parc nationaux: Odzala-Kokoua; Conkouati et Nouabalé-Ndoki.
La réunion du comité de pilotage avait pour but d’aboutir à un plan d’action daté étape par étape qui permettra au Congo d’atteindre les objectifs visés par les financements levés.

Jany ELENGA
(Stagiaire)