Basilique sainte-anne du congo : Rémy Ayayos Ikounga a rendu grâce à Dieu pour son élévation au grade de colonel-major

La communauté paroissiale de Sainte-Anne du Congo a rendu grâce à Dieu pour ses bienfaits à l’occasion de l’élévation d’un de ses fils, M. Rémy Ayayos Ikounga, au grade de colonel-major des Forces armées congolaises (FAC) et pour l’avoir choisi de présider le Comité d’organisation des festivités de clôture du jubilé des 80 ans de la basilique Sainte-Anne du Congo. C’était vendredi 12 avril 2024, au cours d’une messe en ce remarquable et bel édifice déjà octogénaire, destiné à abriter des cérémonies religieuses, érigé à l’époque coloniale en plein quartier Poto-Poto, le troisième arrondissement de Brazzaville.

Présidée par Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou, archevêque métropolitain de Brazzaville, président de la Conférence épiscopale du Congo (CEC), la messe a été concélébrée par l’ensemble des évêques membres de la CEC ayant participé à leur session pastorale annuelle et par plusieurs prêtres dont les abbés Michaël Kelly Milongo-Massengo, curé-recteur de la basilique Sainte-Anne du Congo, Abraham Ngouama, prêtre de l’archidiocèse de Brazzaville ayant fréquenté la paroisse Notre-Dame de Fatima de Dolisie avec Rémy Ayayos Ikounga pendant leur tendre jeunesse, Teddy Okemba, curé de la paroisse Divine Miséricorde de l’Ile Mbamou, les membres de l’équipe presbytérale paroissiale, etc.

Dans une animation liturgique de la chorale paroissiale Sœur Auxane, la messe a connu la participation du colonel-major Rémy Ayayos Ikounga accompagné de Mme Noëlla Ikounga, son épouse; de son condisciple, promu aussi avec lui au même grade, le colonel-major Fabrice Makaya Matève; de Mme Brigitte Ikounga, mère du colonel-major à l’honneur, de ses frères d’armes et de bien d’autres personnalités de divers rangs et grades venus témoigner sympathie, affection et réconfort à cet officier supérieur des FAC qui rendait grâce à Dieu pour les bienfaits reçus de Lui, en compagnie des membres de sa fervente et dynamique communauté paroissiale.
Au cours de l’homélie, Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou a encouragé et félicité le colonel-major Rémy Ayayos Ikounga d’avoir choisi d’exprimer sa gratitude à Dieu pour tout ce qu’il aura accompli de beau, de positif et de noble dans sa vie. L’archevêque a rappelé que Rémy avait cheminé avec Abraham Ngouama, aujourd’hui prêtre, comme enfants de chœur à la paroisse Notre-Dame de Fatima de Dolisie, à l’époque où le père François Litchigui en était le curé. «Rémy Ayayos Ikounga voulait devenir prêtre, car il avait vu vasciller en lui la vocation sacerdotale et la vocation de servir la nation dans les FAC, mais son oncle, M. Martial de Paul Ikounga, ministre honoraire, avait tranché en l’envoyant à l’école des Cadets, (N.d.l.r: actuellement, Ecole militaire préparatoire Général Le Clerc (E.M.P.G.L)», a déclaré Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou avant d’implorer la Grâce du Seigneur sur le colonel-major Rémy Ayayos Ikounga, son épouse, sa famille, sa communauté paroissiale et ses frères d’armes afin que la lumière et la force du Saint-Esprit continuent à les éclairer et à les accompagner par l’intercession de la Vierge Marie, de Sainte-Anne et de Saint Michel Archange.

La procession des offrandes a été marquée par les présents du couple Ayayos et du don d’un gigantesque et imposant bœuf placé sur une pousse, au milieu des offrandes que les frères d’armes du colonel-major à l’honneur et des membres de la communauté paroissiale ont apporté au Seigneur.
Vers la fin de la messe ayant eu pour coryphée l’abbé Judhel Divin Malanda, le curé, les membres de l’équipe presbytérale et ceux des deux conseils paroissiaux ont remis des présents symboliques composés d’une Bible et d’une lampe luciole allumée, au colonel-major Rémy Ayayos Ikounga, pour lui témoigner la proximité dans diverses circonstances, le soutien indéfectible et la détermination de la communauté paroissiale de continuer à l’accompagner dans toutes ses œuvres.
Au nom du président de la CEC et de tous les évêques présents à cette messe, Mgr Urbain Ngassongo a prononcé le mot de remerciements. Il a encouragé le colonel-major Rémy Ayayos Ikounga à poursuivre ce qu’il a déjà accompli de positif et de bien au profit de l’Eglise et de la société pour la plus grande gloire de Dieu et le salut des âmes.
«Tout est bien qui finit bien», après la messe, la cérémonie s’est poursuivie sur l’esplanade de la basilique Sainte-Anne du Congo où l’utile a été lié à l’agréable, sous l’animation de la chorale paroissiale Les Piroguiers.

Gislain Wilfrid BOUMBA

… Ils ont dit : …
M. Lazare Mabona, vice-président du Conseil pastoral paroissial de Sainte-Anne du Congo: «Nous avons organisé cette messe parce que notre frère en Christ, Rémy, est ami de tous les paroissiens. Il méritait cet honneur. Il est l’ami de tout le monde. Notre frère et ami Rémy est ancré dans la paroisse, dans la chrétienté de Sainte-Anne. Il est même un paroissien actif. Je crois que ce qu’on a fait, on pouvait faire plus. Rémy a toujours été présent dans tout ce que la paroisse a organisé comme activités. Et aujourd’hui, le Seigneur l’a élevé. Vous avez écouté l’homélie de Mgr l’archevêque sur les dix lépreux qui ont reçu la guérison, mais peu sont revenus vers le Seigneur pour rendre grâce. Notre frère et ami Rémy a toujours pour réflexe de revenir sur ses pas, de revenir vers le Seigneur pour rendre grâce. Et nous, la communauté paroissiale de Sainte-Anne, avons pris la décision unanime de l’honorer. Parce que ses responsables l’ont rehaussé, et nous en tant que paroissiens de Sainte-Anne, nous devons dire merci à Dieu. Car, tout ce que Dieu fait est bon. Le message, à faire passer, est celui de la fidélité à Dieu. Il faut être fidèle. Nous voyons beaucoup de personnes, une fois qu’elles ont l’ascension professionnelle évitent la direction de Dieu. Elles vont ailleurs. Rémy a toujours été fidèle à la paroisse Sainte-Anne et aussi à d’autres paroisses: Dolisie et ailleurs. Chaque fois qu’il est invité et que son calendrier le lui permet, il assiste. Donc c’est un message de fidélité et d’amour vis-à-vis de son Dieu et de son Créateur. Que le Seigneur continue à le bénir et à le lui rendre au centuple. C’est la prière de tous les chrétiens, moi, le premier. Nous sommes en rangs serrés vis-à-vis de notre frère Rémy, parce que c’est quelqu’un, sans hypocrisie, qui vit avec amour. Il aborde tout chrétien avec une facilité déconcertante. Il est l’ami de tout le monde à Poto-Poto. Et pourtant, au vu de ses fonctions, il peut se hausser les épaules. Mais, non, il a toujours été humble. J’inviterai tous ceux qui ont eu un peu plus de privilégier l’humilité, car l’humilité précède la gloire.»

Propos recueillis par
Fortuné IBARA des Dépêches de Brazzaville et retranscrits par Gislain Wilfrid BOUMBA