En ce sixième dimanche du temps ordinaire de l’année liturgique B, la Confrérie Mgr Auguste Roch Nkounkou de la paroisse Ndona Marie de Mfilou-Ngamaba en plein quartier de Massina était dans l’allégresse, le dimanche 11 février 2024, à l’occasion de la cérémonie de port de foulard de certains d’entre eux, habillés en marinières avec effigie de Mgr Nkounkou.
Cette chrétienté a pris d’assaut l’église afin de participer à la messe en accompagnant et soutenant les 50 membres qui ont fait le port de foulard et qui désirent vivre leur foi dans la Confrérie Mgr Auguste Roch Nkounkou. Ils y ont été suivis pendant le temps requis par M. Mathieu Bernabé Ntamankessi, en sa qualité d’encadreur sous la coordination de l’abbé Jean Bernadin Ndoulou, vicaire paroissial et aumônier fondateur. Cette messe a été présidée par l’abbé Vincent de Paul Malonga, curé de la paroisse à l’honneur et concélébrée par l’abbé Jean Bernadin Ndoulou, en présence de M. Léopold André Nkounkou, président diocésain de la confrérie concernée.
La messe a été animée par la Schola populaire paroissiale.
C’est l’abbé Vincent de Paul Malonga qui a prononcé l’homélie extraite de l’évangile selon Saint Marc 1, 40-45: «L’évangile de ce dimanche présente un face à face à la fois insolite et émouvant. Osant défier les lois qui le condamnaient à l’exclusion, un lépreux se jette aux pieds de Jésus pour implorer la guérison, le touche et se fait purifier. A l’époque, la lèpre réputée extrêmement contagieuse et médicalement incurable, condamnait celui ou celle qui en était atteint à une double souffrance morale imposée par l’exclusion de la société. D’après la législation du Lévitique 13, le lépreux devrait porter un vêtement de deuil noir et déchiré, vivre en quarantaine et s’il sortait sur une route, il était obligé de crier : «impur, impur» pour que les personnes puissent s’écarter sur son passage. Frères et sœurs, le lépreux qui vient à la rencontre de Jésus, l’Eglise y voit aussi chacun de nous, lorsque nous sommes atteints de la lèpre spirituelle, c’est-à-dire par le péché, nous aussi, nous avons besoin de présenter à Dieu nos blessures pour qu’il les guérisse. Au cours de cette célébration eucharistique, que le Seigneur nous aide à les aimer et à ne pas les oublier pour que nous vivions une réelle solidarité et que le Seigneur nous unisse dans son amour», a déclaré le prédicateur.
Après l’homélie, s’en est suivie la cérémonie du port de foulard. Le président diocésain a procédé à l’appel nominal des différents candidats, en prononçant les mots suivants: «Voici devant vous, nos frères et sœurs qui désirent se mettre à la suite du Christ, en prenant pour modèle de vie: Mgr Auguste Roch Nkounkou.»
Le dialogue entre le célébrant et les candidats a suivi.
Au terme de ce dialogue, le célébrant a affirmé: «Je vous déclare reçus comme membres de la Confrérie Mgr Auguste Roch Nkounkou.» La bénédiction des foulards et des bougies a suivi. A la fin, un rite d’envoi a été formulé à l’endroit des nouveaux membres.
Pour terminer, le curé a rappelé aux nouveaux membres de vivre leur foi dans la Confrérie Mgr Auguste Roch Nkounkou, car ce dernier fut un homme de piété, un homme obéissant. Soyez sérieux pour votre engagement. Tata Nkounkou nous a laissé le chapelet. Quelques séries de témoignages ont été énumérées par le curé de la paroisse.
A la fin de la messe, une collation a été offerte pour manifester la solidarité.

Juvet Pierre NGOUONO