Le vice-président de la Commission nationale des droits de l’homme, Saturnin Jean Claude Ntari, a visité et découvert les insuffisances de l’hôpital de référence de Bacongo, situé à Mpissa. Outre le manque crucial de moyens, les problèmes d’eau et d’électricité, des bureaux et salles d’hospitalisation qui suintent quand il pleut, un plateau technique désuet, des services de stérilisation, buanderie et cuisine attendant une métamorphose, la directrice de cet établissement hospitalier lui a révélé la situation des jeunes infirmiers et médecins bénévoles «qui ne sont pas pris en charge par l’Etat». Des personnels de santé embauchés mais non rémunérés, dans un contexte où les difficultés sont devenues le lot quotidien des Congolais: la vie des malades est en danger. «C’est ni plus ni moins un scandale pour la santé publique», commente l’homme de la rue. Malheureusement, c’est la situation de nombreux hôpitaux du pays.