La séance des questions orales avec débats au Gouvernement a eu lieu lundi 8 avril 2024 à l’Assemblée nationale, sous les auspices d’Isidore Mvouba, son président. Le Gouvernement conduit par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a répondu aux préoccupations des députés portant, entre autres, sur l’insécurité, les difficultés d’approvisionnement en eau potable, les coupures intempestives de l’électricité, la rareté du pétrole lampant dans les stations-services et l’emploi des jeunes.

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Anatole Collinet Makosso

Vingt-cinq questions étaient posées à six ministres y compris le Premier ministre sur sept concernés. La crédibilité du recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5), l’insertion socio- professionnelle des jeunes avec la création de 100 mille emplois, le phénomène des inondations, des érosions, la lutte contre le changement climatique, le recrutement des jeunes dans la Force publique, le redéploiement massif des éléments de la Force publique dans les localités de Tchiamba-Nzassi (département du Kouilou), la revalorisation du salaire minimum à la Fonction publique fixé à 54.000 F.CFA, l’indisponibilité du pétrole lampant dans les stations-services au profit des Kadhafi, la non observation des règles d’hygiènes dans les hôpitaux de Makélékélé, Bacongo et Talangaï. Telles ont été les préoccupations soulevées par les députés.
Pour le Premier ministre, le Gouvernement est à pied d’œuvre pour résoudre tant soit peu les difficultés des populations. Sur le recrutement des jeunes dans la Force publique, dont une trentaine avait trouvé la mort dans ce que l’on appelle désormais tragédie du stade Michel d’Ornano, Anatole Collinet Makosso a dit que c’était une recommandation du chef suprême des armées de recruter 1500 jeunes.
S’agissant de la prévention des risques de catastrophes naturelles (inondations, érosions, lutte contre le changement climatique), il a indiqué qu’un plan de contingence a été mis en place par le Gouvernement qui, par ailleurs, s’emploie à mettre fin aux violences en milieu scolaire.
Interpellé sur le redéploiement massif des éléments de la Force publique dans les localités de Tchiamba-Nzassi (département du Kouilou), le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo, a indiqué que c’était pour sécuriser les populations.
Justifiant la rareté du pétrole lampant, le ministre Bruno Jean Richard Itoua des hydrocarbures, a dit que ce produit n’est pas fabriqué par la raffinerie et son indisponibilité dans les stations-services au profit des Kadhafi reste un problème de stockage.
Pour le ministre Emile Ouosso de l’énergie et de l’hydraulique, l’eau et l’électricité restent au cœur des préoccupations du Gouvernement.

Pascal BIOZI KIMINOU