La fête de l’annonciation de la Vierge Marie est la fête patronale du mouvement des Elisa. Elle rassemble tous les enfants Elisa (cadettes et aînées) autour de leur aumônier diocésain pour raffermir leur foi et maintenir la flamme allumée. Dans l’archidiocèse de Brazzaville, les Elisa se sont donné rendez-vous lundi 8 avril 2024 en l’église Notre-Dame des Victoires de Ouenzé, Mama Elombé pour une célébration eucharistique présidée par Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou, archevêque métropolitain de Brazzaville.

Il y avait une dizaine de prêtres autour du célébrant principal, parmi lesquels, le père Jonas Clotaire Bangui, curé de la paroisse et l’abbé Roy Bertrand Mouye, aumônier diocésain adjoint des Elisa, ainsi que des aumôniers paroissiaux. Le Bureau national du Mouvement des Elisa était représenté par Staëlle Ayessa, présidente nationale.
Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou a, dans son homélie, souligné: «L’annonciation de la Vierge Marie est la fête de toute l’Eglise. Les Elisa, vous fêtez deux fois, c’est-à-dire la fête patronale et l’annonciation. Vous devez être des modèles de vie chrétienne à la suite de Maman Marie, celle qui a pardonné à tous ceux qui l’ont offensée. Vous devez demander pardon au Seigneur et pardon à Maman Marie pour toutes les fautes commises. Dans l’évangile de ce jour, il est fait mention de l’ange du Seigneur qui est apparu à Marie, car le récit de ce mystère de Dieu est connu de tous. Marie a accompli ses trois vertus: Merci, pardon, s’il vous plait. Merci de m’avoir choisie d’être la mère du Seigneur en étant vierge; pardon pour toutes les fautes commises et s’il vous plait pour le don, pour avoir accepté par un «oui». Les Elisa sont appelés à mettre cette volonté de Marie, cette parole en pratique pour être de vraies servantes du Seigneur, de vraies chrétiennes qui vont témoigner de l’amour de Dieu à travers leur milieu de vie. Il s’agit de se conformer à Marie en suivant son modèle», a dit Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou.
A la fin de la messe, Lisette Siassia, présidente diocésaine du mouvement des Elisa de Brazzaville a souligné que ce genre de rencontres doit être rendue pérenne car elle affermit la foi des membres et favorise le brassage des échanges.
Ce mouvement a pris racine le 25 avril 1975 en la paroisse Saint Michel de Madingou poste, dans l’actuel diocèse de Nkayi, sous l’impulsion du père Jacques Robillard, prêtre de la Congrégation du Saint Esprit et le parrainage de Mgr Ernest Kombo, alors évêque de Nkayi. L’objectif était de rassembler les jeunes filles, les amener à l’internat pour les éduquer, les former et les orienter à la vie religieuse ou au sacrement de mariage avec pour parole de vie ou devise: Servantes du Seigneur, paix et joie.

Pascal BIOZI KIMINOU