Après un entretien avec le préfet du département de Pointe-Noire, Alexandre Honoré Paka, le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ousmane Diagana, accompagné du ministre de la Santé et de la population, Gilbert Mokoki, a visité le chantier de construction du Laboratoire national de santé publique de Pointe-Noire. C’était le samedi 11 mai dernier. La présidente du Conseil municipal et maire de la ville Pointe-Noire, Evelyne Tchitchelle, faisait partie de la délégation.

Se rendre compte de l’état d’avancement des travaux était le but de cette visite. La délégation s’est dite satisfaite de ce qu’elle a vu de l’avancement très rapide et très prometteur pour la finition avant la fin de l’année de cette importante infrastructure.
«Nous sommes dans un chantier de construction d’un laboratoire de santé publique qui est financé par la Banque mondiale. Et il était bien que le vice-président vienne jeter un coup d’œil et regarder les avancées de ces travaux. C’est aussi l’occasion pour faire un plaidoyer pour les autres avancées de ce laboratoire. Les aspects d’équipement sont des aspects très importants et aussi les aspects de formation des personnels», a dit Gilbert Mokoki.
Le ministre a indiqué que son département et les partenaires travaillent d’arrache-pied afin que tout avance normalement. Il a dit qu’il est prévu que cette infrastructure soit livrée au ministère d’ici la fin de cette année.
Ce laboratoire jouera un grand rôle dans la ville de Pointe-Noire, car c’est une expertise en matière d’analyse biologique médicale et en matière de santé publique pour la surveillance épidémiologique et le contrôle des eaux usées qui se met en place. C’est un laboratoire qui va apporter un grand plus pour le ministère de la Santé.
Au cours de cette visite, le coordonnateur du projet de Renforcement des systèmes de surveillance des maladies en Afrique Centrale, quatrième phase (REDISSE IV), Jean-Pierre Okandze Elenga, a estimé que les travaux sont très avancés en tout juste cinq mois de chantier. Et qu’à la fin du mois de mai, les ouvriers vont finir avec le gros œuvre du chantier. Il restera juste des finitions à terminer.
A noter que ce chantier, financé par la Banque mondiale et mis en œuvre par le REDISS IV, est un outil régional de renforcement des systèmes de surveillance des maladies en Afrique Centrale.

Madocie Déogratias
MONGO