Le constat est fait par tout le monde: l’Etat joue à colmater les brèches pour faire face à ses dépenses. Sur la question du paiement des salaires, par exemple, si à Brazzaville certains fonctionnaires attendent de percevoir leurs salaires du mois de juin à la fin de ce mois, à l’intérieur du pays, il y en a qui n’ont pas encore touché le mois de mai. Nombre de retraités attendent aussi la pension de mai. Les salaires des personnels des institutions et structures à budget de transfert, CHU-B, Université Marien Ngouabi, etc., ne sont pas non plus assurés de manière régulière. On dit que le Trésor public est devenu la vache à lait des hommes au pouvoir. Lorsqu’ils débarquent là-bas, priorité leur serait accordée même si les maigres recettes de la journée sont programmées pour payer quelques fonctionnaires. Ils sont servis souvent pour des frais de missions et autres activités les concernant, laissant derrière eux des caisses vides. Difficile de faire la part des choses entre les difficultés économiques tout à fait réelles auxquelles le pays est confronté et la mauvaise gestion des fonds publics qui se traduit par une véritable saignée au Trésor public.

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