La communauté de la paroisse universitaire Saint Dominique et celle des Yamboté de l’archidiocèse de Brazzaville étaient dans la joie de recevoir Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou, archevêque de Brazzaville, président de la Conférence épiscopale du Congo (CEC) qui est allé célébrer la messe avec les Yamboté, dimanche 9 juin 2024, en la fête du Sacré-Cœur de Jésus et dixième dimanche du temps ordinaire de l’Année liturgique-B. Au cours de la messe, l’archevêque a exhorté les participants, notamment les Yamboté à savoir exprimer leur gratitude à Dieu en Lui disant merci pour tous les bienfaits reçus de Lui.
Ont concélébré cette messe, le père Marcel Alagani Tcheuko, dominicain, curé de la paroisse d’accueil, les abbés Eudes Dierman Mboungou, aumônier diocésain adjoint des Yamboté, Ander Emmanuel Ketiketi, responsable diocésain de l’enfance missionnaire, Bernard Mivec Sitou Tchissafou, cérémoniaire de l’archevêque en fin de mandat, etc. Deux diacres ont collaboré à cet office divin : les abbés Lyns Théogène Mouzita Balongana, stagiaire de l’archevêché, et le frère Dieu Béni, Zamba Zamba, dominicain.
Dans une animation liturgique de la chorale paroissiale Abbé François Dominique Wambat, la messe a connu la participation des membres de la fervente et dynamique communauté paroissiale, accompagnés des Yamboté venus des différentes paroisses de l’archidiocèse de Brazzaville.
Au cours de l’homélie, Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou a articulé sa prédication autour de trois mots: merci, fidélité à Dieu et mission. Dans le cadre de la méthode participative, huit Yamboté volontaires sont montés à l’autel pour répondre aux questions posées par le prédicateur. Il est ressorti de leurs différentes réactions que les chrétiens doivent dire merci à Dieu pour leur avoir donné le souffle de vie qui leur permet de continuer à vivre en vacant librement à leurs occupations. Aussi, l’archevêque a invité les chrétiens, notamment les Yamboté à demeurer fidèles à Dieu et à s’engager pour la mission afin d’apporter leur contribution à la construction et à l’édification de l’Eglise diocésaine de Brazzaville qui est une portion du troupeau de Dieu de l’Eglise universelle.
Vers la fin de la messe, Serty Makiza, secrétaire général du Conseil pastoral paroissial, a lu les annonces diocésaines et paroissiales avant que le curé et l’aumônier diocésain adjoint des Yamboté ne se relaient à l’ambon pour prononcer des mots d’usage. Le premier a remercié l’archevêque d’avoir choisi cette paroisse pour vivre cet événement, le second a encouragé les Yamboté à s’engager davantage pour la mission.
Avant son ultime intervention, Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou a présenté à l’assemblée l’abbé cérémoniaire qui est vers la fin de son ministère qui sera confié à quelqu’un d’autre sous peu. Aussi, le célébrant principal a présenté les représentants des médias qui l’accompagnent: Lilian Mouakasa de YouTube-Brazzaville, Jean Claude Nkodia de Radio Maria émettant de Kinshasa et l’auteur du présent article pour le compte de La Semaine Africaine, avant de remercier les parents ayant accompagné les Yamboté pour tous les soins appropriés qu’ils leur apportent, car ce sont eux la pépinière et l’avenir de l’Eglise et de la société.
… Ils ont dit: …
Père Marcel Alagani Tcheuko: «Nous venons de terminer cette messe autour de l’archevêque et en présence des Yamboté de notre archidiocèse. Comme nous l’avons eu grâce aux enseignements de l’archevêque ce matin, nous avons quelques mots clés à retenir: le merci, l’action de grâce comme l’acte le plus grand que nous pouvons poser envers notre créateur et notre Dieu. Lui dire merci en tout temps et toujours pour le souffle de vie et pour tout ce qu’il fait pour nous et pour tout ce que nous sommes simplement. Après avoir dit merci, nous devons être fidèles. Nous avons un deuxième mot, celui de la fidélité. Une fidélité qui ne dépend pas de nous, parce que le premier fidèle, c’est Dieu. Notre fidélité doit être celle qui est calquée sur la fidélité de Dieu qui lui est toujours fidèle, malgré nos infidélités, nos inconsistances, le fait que nous sommes parfois contraires à ce que nous disons, à ce que nous faisons. Ensuite, nous avons eu un troisième mot qui est la mission. Lorsqu’on dit merci à Dieu qui nous permet d’être fidèles, nous devons être envoyés. Le père-archevêque a fait cette corrélation: les faits de vie qui sont enseignés aux Yamboté et la mission. Nous devons être partout et toujours des missionnaires du Christ, lumière du monde et sel de la terre. Et enfin, pour les Yaya que nous sommes, soyons des modèles et des témoins pour ces enfants afin de leur monter le Christ pour qu’ensemble nous puissions être de véritables disciples du Christ. Ce qui a compté, c’est cette ferveur spirituelle, cette chaleur autour du père-archevêque. Nous en sortons avec beaucoup de grâces, que le Seigneur nous bénisse tous, et qu’il continue encore de bénir le père-archevêque pour qu’il ait cette énergie, cette force, cette vigueur d’être toujours présent auprès de son peuple. La visite d’un pasteur auprès de son troupeau, c’est toujours un moment de grande communion, c’est cette communion que nous avons ressentie, c’est aussi le moment de lui dire merci. Merci au père-archevêque qui est toujours présent au moment où nous lui adressons l’invitation, lorsque nous sollicitons sa présence paternelle. Nous sommes réconfortés par sa présence, par ses mots pour que nous aussi qui sommes ses relais dans les paroisses qui nous sont confiées, nous puisions la force pour continuer d’être auprès du troupeau de Dieu qu’il nous a confié ses représentants, ses lieutenants pour continuer d’annoncer la Parole de Dieu. Cette parole qui est vie, amour, alors que nous célébrons le Cœur-Sacré de Jésus pour que le Seigneur nous donne de pouvoir toujours aimer, pardonner et comme lui de pouvoir donner nos vies pour nos frères et sœurs.»
Gislain Wilfrid BOUMBA
