Le ministère des Affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire a organisé le 26 juin dernier un atelier de validation de la politique nationale d’action sociale et de son plan d’action 2022-2023. C’est la ministre Irène Marie Cécile Mboukou-Kimbatsa Goma qui a ouvert les travaux, en présence de trois autres membres du Gouvernement: Jacqueline Lydia Mikolo, ministre des Petites et moyennes entreprises et de l’artisanat; Gilbert Mokoki, ministre de la Santé et de la population; Jean Luc Mouthou, ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation; Mme Emilienne Raoul, présidente du Conseil économique, sociale et environnemental; Chris Mburu, coordonnateur résident du système des Nations-Unies; Maurizio Cascioli, directeur général de l’Agence française de développement (AFD).

Pour l’élaboration de ces nouveaux documents, le ministère a mis en œuvre une approche inclusive, associant toutes les parties prenantes, notamment les partenaires techniques et financiers, les organisations de la société civile et les bénéficiaires.
«Nous souhaitons obtenir une plus grande synergie d’action entre les acteurs intervenants dans la réponse aux problématiques sociales et éviter ainsi les dysfonctionnements qui n’ont pas permis la mise en œuvre optimale des précédentes générations des plans d’action et de politique nationale d’action sociale», a déclaré la ministre.
Ces documents, a-t-elle expliqué, «ont été conçus pour apporter quelques innovations dans la manière d’aborder les situations de vulnérabilités et sur la manière d’y répondre. Les différentes actions planifiées dans ce nouveau document permettront au Gouvernement, à travers le ministère des Affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire, de mettre en place un socle minimum de protection sociale au Congo».
Pour les cinq prochaines années, les actions que mèneront le ministère découleront de ces documents programmatiques, mais aussi et, surtout, des cinq domaines d’action prioritaires définis dans le programme quinquennal du Gouvernement. «Nous souhaitons, non seulement, recueillir vos avis et commentaires nécessaires à l’amélioration du document, mais aussi et surtout votre engagement à accompagner le financement du plan d’action qui est programmé sur quatre ans», a dit Irène Marie Cécile Mboukou-Kimbatsa Goma aux participants.
Pour le directeur général de l’AFD, ce document clé du futur de l’action sociale au Congo, a pu bénéficier de l’appui d’expertise France dans le cadre d’un financement octroyé par son Agence. «Associé aux engagements financiers de l’Etat, les engagements pris ou à venir par les différents partenaires techniques et financiers seront également fondamentaux pour atteindre les objectifs. La forte mobilisation des ressources humaines du MASSAH, mais aussi de l’ensemble des partenaires sera un facteur clé de succès. Finalement, un point central sera le suivi régulier de ce plan et en ce sens, l’instauration du Comité national d’action social, du secrétariat permanent de suivi évaluation et de revues conjointes pour suivre les activités de du PNAS constituent une innovation importante», a affirmé Maurizio Cascioli.
Tout en félicitant Mme le ministre ainsi que l’ensemble de son équipe pour tout le travail accompli jusqu’ici, le directeur général de l’AFD a réitéré au nom de son agence, amis également de l’ensemble des membres du groupe «protection sociale du Forum des partenaires au développement», leur engagement à accompagner le ministère sur ce chemin ambitieux tracé par cette politique nationale de l’action sociale.
A noter que le document en validation met un accent particulier sur les mesures à prendre pour renforcer non seulement l’action sociale en faveur des couches vulnérables de la population, mais aussi les interventions d’urgence en matière humanitaire.

Cyr Armel YABBAT-NGO