Le président Cyril Ramaphosa a prêté serment le 19 juin 2024 pour son second mandat. La cérémonie s’est tenue à Pretoria, la capitale économique de l’Afrique du Sud. Des millions de personnes, essentiellement des militants du Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir, ont assisté à la cérémonie depuis l’immense pelouse en contre-bas. Devant ce parterre d’officiers et de ses compatriotes, Cyril Ramaphosa a promis le début d’une nouvelle ère.
Bien droit sur la scène à côté du président de la Cour constitutionnelle, le président Cyril Ramaphosa a confirmé: «Oui, je connais le serment». C’est en effet la seconde fois qu’il le lit, puis il a conclu: «Que Dieu me vienne en aide»!
Le président s’est engagé: «Nous affirmons notre détermination à construire une société plus égalitaire et plus protectrice». Mais, il a aussi reconnu les manquements des précédentes administrations et l’exaspération des Sud-africains. «Ils ont aussi exprimé sans détours leur déception et leur réprobation vis-à-vis de nos performances dans certains domaines pour lesquels nous avons échoué».
Plusieurs chefs d’Etat africains y étaient présents: les présidents congolais Félix Tshisekedi et Denis Sassou Nguesso, le président nigérian Bola Tinubu, les chefs d’Etat namibien et zimbabwéen. Le président Ramaphosa a promis aux Sud-africains de mieux faire au sein d’un gouvernement d’union nationale composé de plusieurs partis politiques.
«Les Sud-africains ont souligné qu’ils en ont assez des querelles politiques. La formation d’un gouvernement d’union nationale est un moment très important, c’est le début d’une nouvelle ère». Au moins six partis ont déjà prévu de travailler ensemble.
Réinvesti, le président Ramaphosa a désormais la délicate tâche de former ce gouvernement qui respecte les équilibres politiques et qui assure la stabilité du pays.

Alain P. MASSAMBA

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