En octobre 2024 se tiendra à Rabat au Maroc, l’Université d’été, de la francophonie, organisée par l’Académie internationale de francophonie scientifique (AIFS). Prélude à cet événement de portée scientifique, le bureau national de l’AUF en République du Congo que dirige le Pr Edouard Ngamountsika a procédé, du 14 au 17 mai 2024 à la Grande Bibliothèque universitaire de Brazzaville, à l’organisation d’un atelier sur la publication d’un article scientifique. Cette formation assurée par les Professeurs Yvon-Pierre Ndongo Ibara et Jean Félix Makosso était destinée aux doctorants et chercheurs des universités membres de l’AUF dont l’Université Marien Ngouabi.

Cet atelier s’inscrivait dans le cadre des activités du T2 du bureau national de l’AUF Congo. Pour le Pr Edouard Ngamountsika, il vise à développer un vivier mondial de jeunes chercheurs publiant en langue française. Il offre également la possibilité d’utiliser les meilleurs outils pour concevoir et promouvoir un article scientifique, en respectant les normes académiques de haut niveau. Cette activité a aussi donné aux participants la possibilité de concrétiser leur projet en un article qui sera soumis à une révision en double aveugle. C’est dire que les évaluateurs procéderont à la lecture de l’article, sans connaitre l’auteur(e) et ce dernier ou cette dernière ne pourrait pas non plus connaître l’identité des évaluateurs. Deux ou trois participants, en raison de la pertinence de leurs projets d’articles, prendront part à l’université d’été de Rabat au Maroc en octobre prochain.
Les principaux axes de travail ont, entre autres, été de: perfectionner l’organisation d’une recherche scientifique, développer un article selon les techniques de rédaction pertinentes, mettre en place des stratégies de découvrabilité d’un article scientifique.
A l’ouverture de la formation, le responsable de l’AUF Congo a fait remarquer qu’il ne s’agit pas d’apprendre aux participants la rédaction d’un article puisqu’ils disposent des rudiments élémentaires. Mais il était question de mettre à leur disposition d’autres rudiments complémentaires, des outils nécessaires qu’ils n’avaient pas afin de les rendre capables de rivaliser avec d’autres compétiteurs à l’échelle internationale, en matière de rédaction d’un article scientifique.
Puisqu’aussi bien, il est facile de tomber dans le plagiat, la participation à un tel exercice aura permis aux participants d’apprendre à lire les autres textes d’auteurs ayant travaillé sur le sujet qu’on souhaite développer pour améliorer considérablement leur capacité intellectuelle et l’humilité de reconnaître ce qui n’est pas de soi.

Gaule D’AMBERT