Il suffit de faire un tour dans certaines écoles publiques de Brazzaville, pour voir des enfants assis à même le sol, dans des salles de classe crasseuses. A l’intérieur du pays, le constat est amer. Nombreuses sont les écoles fermées, donc des enfants privés d’instruction, faute d’enseignants ; d’autres écoles fonctionnent avec un ou deux enseignants chargés d’instruire des centaines d’enfants. «C’est là tout le paradoxe, dans un pays exportateur de bois. Quel avenir notre pays peut-il assurer lorsqu’il condamne une grande partie des enfants à être éduqués dans des conditions déplorables en plein XXIe siècle ?», s’est interrogé un intellectuel qui a retrouvé son pays après plusieurs années d’absence.