Si on n’y prend garde, la ville de Brazzaville perdra bientôt son statut de capitale pour celui de ‘’gros village pouilleux”. De son réseau routier, plusieurs artères goudronnées sont en dégradation. Tout espoir à l’épineux problème de transport public se situe au-delà des possibilités de la municipalité. L’assainissement de la ville ne semble pas être le souci de l’heure, alors que le Premier ministre s’était engagé à trouver une solution alternative aux difficultés d’Averda, la société de collecte des ordures. Sur cet aspect, le long des grandes avenues, les bacs débordés ont atteint son apogée dans les quartiers. Plusieurs artères principales sont plongées dans le noir la nuit. Les puits et les forages sont redevenus la source prédominante d’approvisionnement en eau dans la plupart des quartiers. Quant à la sécurité, en peu de temps les agressions et les vols à mains armées qui se sont accrus aliment la chronique dans les médias. Devant ce désastre, les pouvoirs publics donnent l’impression d’être dépassés.
