L’opération d’enrôlement biométrique des assurés à la Caisse d’assurance maladie universelle (CAMU) a démarré le 24 novembre 2023 à Brazzaville. Elle a été lancée par Anatole Collinet Makosso, le Premier ministre, chef du Gouvernement. C’était en présence de quelques membres du Gouvernement dont le ministre d’Etat Firmin Ayessa, ministre de la Fonction Publique, du travail et de la sécurité sociale, Gilbert Mokoki, ministre de la Santé, Irène Marie Cécile Mboukou Kimbatsa Goma, ministre des Affaires sociales, Charles Richard Mondjo, ministre de la Défense nationale et Yves Castanou, directeur général de Congo Télécom ainsi que d’autres personnalités.
110 000 assurés sont attendus par la phase pilote, répartis de la manière suivante: conducteur de taxi et de bus 25 000; retraités 30 000; salariés d’entreprises 20 000; agents civils de l’Etat 35 000. Le but étant de mettre à la disposition des assurés la carte de santé biométrique; s’acquitter de leurs cotisations sociales et assurer leur prise en charge.

Photo de famille a la fin de la ceremonie
Photo de famille à la fin de la cérémonie

S’agissant du conventionnement avec les formations sanitaires, le ministre d’Etat Firmin Ayessa a rappelé qu’après la remise officielle par le ministère de la Santé et de la population des documents relatifs aux conduites thérapeutiques recommandées et du rapport général d’évaluation des formations sanitaires, le ministère en charge de la Sécurité sociale s’emploie actuellement à travers le projet CAMU, à finaliser les documents de contractualisation avec les 31 formations sanitaires retenues à Brazzaville, pour la phase pilote. Il s’agit de 15 Centres de santé intégrés (CSI), 4 hôpitaux de référence et de 2 hôpitaux généraux.
Le ministre en charge de la Sécurité sociale a déclaré que l’opération d’enrôlement se déroulera dans les différents sites: les agences CNSS centre-ville et Moungali, pour les retraités de la CNSS; la direction départementale de la CRF, en face de la Caisse congolaise d’amortissement (CCA), pour les retraités de la CRF; les mairies de Talangaï, de Moungali et le centre sportif de Makélékélé, pour les conducteurs de taxi et de bus; pour les salariés d’entreprises et les fonctionnaires de l’Etat, in situ.
«A toutes les couches sociales: travailleurs salariés ou indépendants, ceux du secteur public ou privé, les professions libérales, les étudiants, les personnes vulnérables et aussi les résidents étrangers en situation régulière, le Gouvernement met au service de la nation un service pour lequel aucun citoyen ne saurait rester au bord de la route pour des besoins de santé. En effet, ce système se veut solidaire et de qualité face à la maladie, de sorte que désormais, par la mutualisation des ressources, les questions financières ne puissent plus constituer un obstacle aux soins», a indiqué Anatole Collinet Makosso.
Comme le prescrit la loi, a poursuivi le Premier ministre, être enrôlé à la CAMU et disposé de sa carte de santé ouvre des droits d’accès aux soins de santé «à vous tous, cotisant, mais aussi à vos conjoints et à vos enfants, cette étape annonce l’entrée en exploitation de la CAMU à Brazzaville. L’opération d’enrôlement biométrique des assurés terminée, leur prise en charge médicale interviendra dans les trois prochains mois».
Après quoi, le travail se poursuivra avec les communes de Pointe-Noire et d’Oyo avant l’extension progressive dans les autres localités jusqu’à atteindre l’ensemble du territoire national.
Le Premier ministre a appelé les Congolais à ce devoir de solidarité et de responsabilité, celui de se faire enrôler massivement à la CAMU.
Le directeur général de Congo Télécom a pour sa part, loué l’initiative chère du président de la République, qui est un levier d’action pour le renforcement du bien-être social et l’amélioration de la qualité de vie des personnes défavorisées et vulnérables.

Aybienevie
N’KOUKA-KOUDISSA