Comme tous les 2 juin, l’ambassade d’Italie a convié vendredi dernier à sa chancellerie à Brazzaville, ce que la capitale congolaise compte d’amis et sympathisants de l’Italie. La fête fut belle et joyeuse, sans manquer de solennité. A preuve : c’est par les hymnes nationaux, d’Italie et du Congo, que la cérémonie s’est ouverte.
Dans la cour de la résidence, coopérants civils et militaires; membres de congrégations missionnaires, d’ONG italiennes œuvrant au Congo, italiens d’entreprises; Italiens ou congolo-italiens, verre à la main, ont levé le verre de l’amitié pour la prospérité de la coopération entre les deux pays. Le Gouvernement avait délégué sur place un groupe de cinq officiels, conduits par Ingrid Ghislaine Ebouka Babakas, ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, et comprenant notamment Irène Mboukou Kimbatsa Goma, Juste Mondélé et Léon Alfred Opimbat.
Puis a suivi le discours de l’ambassadeur, Luigi Diodati, dans lequel le diplomate a souligné quelques-uns des traits marquant des liens diplomatiques entre l’Italie et le Congo. «La relation entre le Congo et l’Italie, c’est presqu’une histoire d’amour», qui irait se consolider davantage quand le Congo aura voté en faveur de la candidature de Rome pour organiser l’Exposition universelle de l’Expo 2030.
«Nous avons déjà fêté la fête italienne à Pointe-Noire où vit la majorité de nos compatriotes au Congo », a-t-il dit.
«Nous avons toujours cherché à maintenir cet esprit de collaboration, dans le cadre de cette solidarité et de cette coopération mutuelle qui ont caractérisé le passage au Congo de notre illustre compatriote, ensuite naturalisé citoyen français, Savorgnan de Brazza, qui peut être considéré comme un modèle de coopération solidaire et un homme charnière entre deux civilisations», a souligné l’ambassadeur Diodati.
La cérémonie a pris fin avec le défilé de mode des sapeurs brazzavillois, adeptes de la «diatance».
A rappeler que c’est le 2 juin 1946, au sortir de la Deuxième guerre mondiale, que l’Italie décida d’abandonner la monarchie pour devenir une République.
A.S. MIANZOUKOUTA
