Le ministre d’Etat, ministre des Affaires foncières et du domaine public, Pierre Mabiala, a reçu en audience le 30 novembre dernier dans son cabinet de travail, la sénatrice des Français de l’étranger, Mme Samantha Cazebonne, en séjour en République du Congo depuis le 28 novembre. Elle a présenté au ministre d’Etat ses condoléances suite au drame du stade d’Ornano.

Les deux interlocuteurs ont également évoqué les sujets d’actualité entre les deux pays. «C’était agréable et j’ai beaucoup apprécié cet accueil», a-t-elle expliqué, avant de décliner le but de sa mission en République du Congo.
«C’est un plaisir de venir au Congo. C’est pour la première fois que je reste autant dans un pays. D’habitude, je reste deux jours. J’ai reçu tellement d’invitations que je ne pouvais pas faire autrement. C’est un plaisir et un honneur de rester quatre jours. Je serai de la même manière très honorée de pouvoir accueillir, je le souhaite en tout cas, votre président du Sénat au Sénat français. Je ferai en sorte d’aller rencontrer le président Larcher dans les prochains jours pour que nous puissions renforcer et accélérer ce délai d’invitation qui lui a été faite. Nous allons aller à sa rencontre pour voir ce qu’il en est», a affirmé Mme Cazebonne.
Et d’ajouter: «Je suis sénatrice des Français de l’étranger. Je me déplace beaucoup à travers le monde à la rencontre aussi de la communauté française. Je suis là aussi pour ça. Je suis particulièrement investie dans les écoles françaises à l’étranger. Je viens faire la tourner des écoles et emprises françaises en République du Congo. A ce titre, je vais m’entretenir avec les différentes composantes de la présence française: lycées français, Institut français du Congo, France Volontaire, projets liés au service de coopération et d’action culturelle».
Pour la sénatrice française, les lycées scellent l’amitié de la France. «C’est toujours un honneur pour nous de savoir que de nombreux pays dont le Congo font confiance à ce modèle d’éducation. Pour nous, c’est une véritable marque de reconnaissance lorsqu’on choisit le modèle français de l’éducation plutôt que le modèle anglo-saxon, chinois ou autre. C’est aussi pour témoigner et vous remercier de nous faire confiance».

Cyr Armel YABBAT-NGO