La session extraordinaire de la Commission nationale du développement durable s’est tenue le 9 juin dernier sous le patronage d’Arlette Soudan Nonault, ministre de l’Environnement, du développement durable et du bassin du Congo en présence de Mme Adama-Dian Barry, nouvelle représentante du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Cette session a permis d’analyser des instruments indispensables de fonctionnement de la Commission nationale du développement durable et les mécanismes à adopter pour une bonne mise en application de la loi n°74-2022 du 16 août 2022.

Pour le ministre de l’Environnement, la Commission nationale du développement durable constitue l’une des chevilles ouvrières de cette ambition du Chef de l’Etat au regard des missions qui lui sont assignées. Entre autres, celle d’assister le Gouvernement dans sa politique de développement durable, et de s’assurer de l’intégration des préoccupations en matière de développement durable dans les politiques, les stratégies et les plans d’action. «La loi n°74-2022 du 16 août 2022 qui est une loi d’orientation sur le développement durable, constitue un levier de la mise en œuvre du Plan national de développement (PND) et la Contribution déterminée au niveau national dans toutes les politiques sectoriel de développement», a-t-elle dit.
Dans l’optique de redynamiser cette Commission nationale créée le 7 décembre 2011 par le Conseil des ministres, il est nécessaire de l’adapter à la donne actuelle, conformément à la Constitution du 25 octobre 2015, a ajouté Arlette Soudan Nonault.
Mme Adama-Dian Barry, pour sa part, a relevé l’importance des questions environnementales. «Je tiens à féliciter le Gouvernement de la République pour le travail accompli sur ce vaste chantier à travers la promulgation de la loi du 16 août 2022 portant orientation sur le développement durable qui vient renforcer l’arsenal juridique environnemental du Congo. Cette loi permet de mettre en relief la gestion responsable des ressources naturelles et la responsabilité sociale et sociétale pour toute personne morale ou physique», a-t-elle dit.
Au cours des travaux, les participants ont adopté le projet d’arrêté portant attribution, composition, fonctionnement du secrétariat permanent de la Commission nationale de développement durable ainsi que l’identification de différents chantiers stratégiques d’application en vue d’une opérationnalisation effective dans les différents secteurs.

A. N’K-K