Œuvre de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), le nouveau lycée est bâti sur une superficie de six hectares. Il a été inauguré le 7 novembre dernier par le Président de la République, Denis Sassou-Nguesso, qui avait à ses côtés le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso; les ministres Bruno Jean Richard Itoua, des hydrocarbures et Jean-Luc Mouthou, de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation. Le préfet du département de la Cuvette, Jean Philippe Tchicaya; les présidents des Conseils départementaux de la Cuvette et des Plateaux; le président du Conseil municipal et maire de la ville d’Oyo, Gaston Yoka, les parlementaires, le directeur général de la SNPC, Maixent Raoul Ominga, étaient également présents.

Le bijou tant attendu est bel et bien là. Prenez-en soin et faites-en bon usage. Car, c’est bien vous les pionniers de cet établissement», a déclaré Gaston Yoka, en s’adressant aux gestionnaires et élèves de ce lycée, tout en engageant les citoyens d’Oyo à préserver leur joyau.

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Maixent Raoul Ominga

Sur une superficie de six hectares, le lycée d’Oyo compte 15 bâtiments comprenant les salles de classe, les dortoirs, un réfectoire d’internat, des laboratoires de sciences et de langue, une salle d’informatique, les logements pour le personnel administratif et le corps enseignant, un terrain de football, de handball et de basketball, deux terrains de tennis et une piste d’athlétisme.
Avec une capacité d’accueil de 500 élèves, cet ouvrage a été financé par la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) et construit par une société chinoise en collaboration avec le bureau d’études, de contrôle, d’aménagement et d’urbanisme, ainsi que le bureau du contrôle de bâtiments et de travaux publics.
Ce lycée que la SNPC offre à la jeunesse porte le nom d’Antoine Ndinga oba, ancien directeur de l’Institut national de recherche et action pédagogique (1972-1974), ancien directeur de l’Institut supérieur des sciences de l’éducation (1974-1976), ancien recteur de l’Université Marien Ngouabi (1976-1977), secrétaire général de la conférence des recteurs des universités africaines (1976-1977), membre du comité exécutif de l’Association des universités africaines (1976-1977), ancien ministre de l’Education nationale (1977) et président du comité exécutif du bureau africain des sciences de l’éducation (1976-1981).

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Jean-Luc Mouthou

Œuvre de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), ce joyau, a dit Maixent Raoul Ominga, a été construit suivant la responsabilité sociétale de l’entreprise qui est d’accompagner le Gouvernement dans les projets à caractère social visant à contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations.
Dans son allocution, le ministre Jean-Luc Mouthou a rappelé qu’en 1979, le Congo ne comptait que neuf lycées d’enseignement général. «A l’occasion de la rentrée scolaire 2023-24, le lycée d’Oyo sera le 86ème de notre système éducatif», a-t-il indiqué.
L’objectif de ce maillage, a-t-il poursuivi, «est de rapprocher l’école des apprenants, améliorer les conditions d’études, de travail et de réduire la pénibilité des apprentissage, tout en renforçant la capacité de la carte scolaire».

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Vue partielle des bâtiments

Pour le ministre, la vérité sur l’action du Chef de l’Etat en faveur de la jeunesse «résistera au temps qui passe, renseignera les générations futures, marquera à jamais les esprits et figera dans le marbre, l’ouvre grandiose qui est la sienne au bénéfice des jeunes du Congo. La jeunesse dans toute son entièreté, vous doit tout: son passé, son présent et maintenant son avenir», a-t-il déclaré.
Jean-Luc Mouthou a estimé que la date du 7 novembre 2023 sera un jour mémorable; «un jour où nous célébrerons à la fois l’éducation et l’avenir de notre pays. Ce lycée représente bien plus que des murs et des salles de classe. Il symbolise l’espoir ainsi que les opportunités de réussite illimitées pour la jeunesse d’Oyo», a-t-il précisé.
Il a indiqué que le choix du nom d’Antoine Ndinga Oba donné à ce lycée n’est pas anodin. «Il rend hommage à un grand intellectuel de notre pays et ce nom devrait aussi inspirer toutes les générations d’élèves qui fréquenteront cet établissement», a affirmé le ministre, en invitant les élèves à faire preuve de civisme et de patriotisme afin de préserver ce joyau.
Aux responsables en charge de l’établissement, il leur a demandé d’en prendre soin pour les générations d’aujourd’hui et de demain.

Cyr Armel YABBAT-NGO