En visite au Congo, le directeur des opérations de la Banque mondiale, zone CEMAC, Fantamady Cheik, et le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou ont visité quelques établissements scolaires de Brazzaville, le 31 octobre dernier. Les deux personnalités se sont réjouis des conditions d’apprentissage améliorées au complexe scolaire Moukoundzi-Ngouaka et au collège Auguste Bitsindou à Makélékélé, dans le 1er arrondissement.

A travers cette visite, le directeur des opérations de la Banque mondiale de la zone CEMAC, et le ministre de l’Enseignement général se sont imprégnés des résultats des travaux du projet Développement urbain et de restructuration des quartiers précaires (Durquap) dans deux établissements scolaires de Brazzaville. Il s’agit du complexe scolaire Moukoundzi-Ngouaka doté d’un primaire, d’un collège et d’un lycée avec des aires de jeu de plusieurs disciplines sportives ainsi que du collège Auguste-Bitsindou.
Le représentant de l’institution financière mondiale, appréciant les résultats du Durquap qui en est à son terme, a rappelé que la Banque est un partenaire qui accompagne le Congo dans la construction de son économie émergente pour laquelle la formation de qualité du capital humain est l’épine dorsale. «Nous constatons que le projet Durquap, qui vient de prendre fin, a permis d’atteindre ses objectifs, notamment dans le cadre de l’éducation», a dit Fantamady cheick.
Le ministre Jean Luc Mouthou a pour sa part loué le travail réalisé par la Banque mondiale (BM), à travers le Durquap. «Ces infrastructures sont sorties de terre, sont fonctionnelles et bien entretenues pour une meilleure prise en charge de la jeunesse scolarisée de notre pays.»
Suite aux résultats probants, les deux parties annoncent des perspectives. Le directeur des opérations de la BM a fait savoir que des réflexions sont en cours pour la suite de ce projet.
Pour sa part, le ministre de l’Enseignement préscolaire est optimiste en une nouvelle collaboration avec la BM pour bénéficier de son appui.

Germaine NGALA