L’Association congolaise pour l’évaluation environnementale (ACEE) et le Secrétariat pour l’évaluation environnementale en Afrique centrale (SEEAC) ont organisé, du 27 au 30 septembre 2023 à Brazzaville, la 14e édition du séminaire international de cette institution pour promouvoir les évaluations environnementales qui constituent un outil essentiel pour la protection et la préservation de l’environnement menacé par l’activité humaine. «Consolider l’intégration des enjeux environnementaux et sociaux dans le développement en Afrique centrale-évaluation environnementale et sociale, et développement durable… », est le thème consacré à cette 14e édition.
Cette rencontre internationale présidée par Alain Ampolo, directeur général par intérim de l’environnement, représentant Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement, du développement durable et du Bassin du Congo, empêchée, a connu la participation de: Dieudonné Bitondo, secrétaire exécutif pour l’évaluation environnementale en Afrique centrale; Joseph Mana Fouafoua, président de l’association Nature et développement, parrain de l’événement. Et des experts du secteur environnemental venus du Congo Brazzaville, de RDC, du Cameroun et du Gabon.
Pendant quatre jours, les participants se sont employés à renforcer les capacités des différentes parties prenantes de l’évaluation environnementale et sociale en Afrique centrale sur la méthodologie de réalisation des EIES de projets d’infrastructures; échanger sur la consolidation de l’intégration des enjeux environnementaux et sociaux dans le développement en Afrique centrale avec l’évaluation environnementale et sociale comme outil privilégié de développement durable.
Pour Joseph Mana Fouafoua, la meilleure protection environnementale réside dans la promotion des valeurs d’équité et de responsabilité dans l’utilisation des richesses naturelles au service du progrès collectif au travers d’activités alternatives dont les financements sont à rechercher en permanence. C’est ainsi que la nature doit permettre à l’homme de s’émanciper, pour garantir son développement dans le respect des normes environnementales pour s’assumer face au progrès qu’imposent la science et la technologie.
Il a, en outre, rappelé que les missions assignées aux participants à cette grande rencontre environnementale sont, entre autres, de mieux apprécier toutes les mesures qu’impose la réalisation d’une étude d’impact environnementale, de cerner toutes les menaces et contraintes que subit la nature avant de faire face à la mise en œuvre d’un projet de développement humain; s’approprier toutes les mesures envisagées pour atténuer les impacts, pour identifier, susciter leur effectivité à travers un suivi et une surveillance adéquate du plan de gestion environnementale et sociale.
C’est ainsi qu’à l’ouverture des travaux, Alain Ampolo a fait savoir que la politique du Gouvernement dans les domaines de la sauvegarde environnementale, de la gestion des ressources naturelles et de l’amélioration de la qualité de vie des populations est l’un des axes stratégiques du programme du chef de l’Etat dont le ministère en charge de l’environnement a la responsabilité de l’opérationnaliser.
A rappeler que la 14e édition a été précédée de la 9e édition du séminaire-atelier coorganisée avec l’appui de l’UNESCO et de la Commission néerlandaise pour l’évaluation environnementale ayant pour objectif de «réussir l’étude d’impact environnemental et social des projets d’infrastructures», a indiqué Louis Bibissi, président de l’association congolaise pour l’évaluation environnementale.

Gaule D’AMBERT