C’est sur le thème: ’’Le groupement de Forces interarmées engagé en opération de reconquête et de sécurisation dans un environnement varié, dans une région en proie à une crise insurrectionnelle’’, que s’est tenue pendant douze jours, l’Exercice école ’’MANECO 4’’ à l’Académie militaire Marien Ngouabi à Brazzaville. Ouvert officiellement, le 25 juillet et placé sous les auspices du général de division Guy-Blanchard Okoï, Chef d’Etat-major général des Forces armées congolaises (FAC), il s’est achevé, le 29 juillet 2023.
Basé sur un scénario fictif, sur un conflit de basse intensité, ’’MANECO 4’’ est un exercice de poste de commandement qui planifie et conduit une opération au niveau opératif et tactique. Il a mis à contribution les stagiaires dans un environnement dont la cartographie est connue et réelle. Sous la supervision et la coordination de la DIREX, 171 stagiaires y ont pris part. Cinq groupes principaux ont constitué l’architecture de cet exercice: la DIREX, la DIRANI, les visiteurs info-press, les observateurs et les joueurs. Quatre niveaux de responsabilité ont été mis en oeuvre partant du niveau 3 au niveau 6 (du groupement des Forces interarmées à la section).

Général de division Guy-Blanchard Okoï
Général de division
Guy-Blanchard Okoï

Le général Okoï s’est dit satisfait de l’excellente tenue de cet exercice: ’’ C’est la quatrième fois que nous faisons un regroupement à l’Académie militaire Marien Ngouabi, avec tous les stagiaires en stage dans cet établissement. Ils ont été regroupés pour un exercice de plusieurs niveaux tactiques et opératifs, afin de montrer au commandement la capacité d’organisation, de planification et de travail en commun. Cela montre normalement, la cohésion, la préparation opérationnelle et la discipline. Le commandement des écoles d’année en années améliore l’organisation, la préparation et la mise en oeuvre de cet exercice, et nous ne pouvons qu’en être satisfaits’’.
Sur le choix du thème de l’exercice initié par le CEMG, le général Charles-Victoire Bantadi, commandant des écoles a indiqué:’’ A chaque début d’année, il y a une instruction particulière du CEMG. Il donne le cap et la voie à suivre dans le domaine de l’instruction et de la formation, tout au long de l’année par les unités des FAC. Et donc cette année, le choix de cette manoeuvre a été mis en exergue aujourd’hui par rapport aux objectifs fixés par le CEMG’’.
Cet exercice, a-t-il poursuivi, ’’est donc une synthèse de tous les enseignements reçus par les stagiaires de tous les niveaux en formation à l’Académie militaire Marien Ngouabi, tout au long de l’année pour que nous puissions les évaluer en tant que commandement des écoles, encadreurs et formateurs’’.

Alain-Patrick MASSAMBA