Le 24 février 2024 à Sibiti, dans la Lékoumou, et les jours d’après à Dolisie dans le Niari, la Fondation Privat Frédéric Ndéké lançait la campagne visant l’autonomisation des jeunes dénommée «A l’écoute des jeunes». Cette campagne s’était poursuivie le 6 mars dernier à Madibou et à Makélékélé. Elle a posé ses valises le 19 avril dernier à Talangaï dans le 6e arrondissement de Brazzaville.

Au moins 200 jeunes de cet arrondissement ont eu un échange avec le président Privat Frédéric Ndéké autour des préoccupations des jeunes relatives au chômage, l’insécurité, etc. et ce qu’il faut pour pallier le problème.
Il est vrai que le président de la République a institué 2024, année de la jeunesse, la campagne d’entretien avec les jeunes en cours veut être une contribution de la fondation à l’atteinte des objectifs du Gouvernement à offrir de l’emploi aux jeunes. Privat Frédéric Ndéké a fait savoir que «nous sommes déjà au mois d’avril et bientôt nous serons en mai. Si nous laissons cette affaire de l’emploi des jeunes exclusivement à l’Etat, il ne pourra pas lui-seul donner des solutions. Il faut que nous les acteurs sociaux, puissions mettre la main à la pâte pour le mieux-être de nos citoyens».
Après avoir écouté les jeunes, la Fondation a pris l’engagement de financer un certain nombre de projets dans les domaines de la pâtisserie, l’élevage, la coupe et couture, la conduite automobile, la coiffure… Mais aussi le paiement des frais de scolarité à certains étudiants issus des parents démunis.
Un régistre a été donné aux autorités municipales de l’arrondissement 6 Talangaï, pour recenser les projets et desiderata des jeunes. Ce qui permettra à la Fondation d’étudier les possibilités de financement de chaque projet. Le président de la Fondation Privat Frédéric Ndéké a rappelé aux jeunes que son organisation n’a aucune connotation politique, elle n’est pas non plus à comparer avec la Fonction publique, car elle ne recrute pas. Néanmoins, dans la mesure du possible, elle s’emploie à aider et à subvenir aux besoins des Congolais et même des étrangers de tout bord qui vivent au Congo.

Gaule D’AMBERT