Le ministère de l’Economie forestière, avec l’appui du Projet des réformes intégrées du secteur public (PRISP) financé par la Banque mondiale, a organisé un atelier de validation du diagnostic stratégique dans le cadre du processus du basculement du budget des moyens au système de gestion budgétaire par programmes prévu en 2024. Les travaux tenus du 8 au 11 mai 2023, au centre international de conférence de Kintélé, ont été ouverts par Rosalie Matondo, ministre de l’Economie forestière, en présence de Thomas Bandia, coordonnateur du PRISP.
L’objectif était d’améliorer la capacité de planification stratégique de la dépense publique et de l’efficacité du budget d’investissement public; de renforcer les capacités pour la gestion des dépenses publiques et d’améliorer le système d’information de la gestion des finances publiques.
Du document du diagnostic stratégique validé découlera un plan stratégique ministériel. Les échanges ont abouti à des conclusions et recommandations qui ont enrichi le projet.
A l’ouverture de travaux, Thomas Bandia avait précisé que le PRISP accompagne le Gouvernement du Congo dans la rationalisation de son système de gestion des dépenses publiques afin d’améliorer les allocations des budgets et des priorités.
Pour sa part, Mme Rosalie Matondo avait exhorté les cadres à s’approprier de cette dynamique. «Chacun doit être désormais suffisamment préparé pour jouer sa partition dans l’élaboration du diagnostic stratégique pour notre ministère, base de référence qui permettra à terme la mesure aisée de notre performance à travers l’efficacité, l’efficience et la qualité de nos prestations dans le cadre du basculement vers le budget programme».
Alain Bienvenu Ossebi, coordonnateur de la cellule de la légalité forestière et la traçabilité au ministère de l’Economie forestière, a apprécié un tel cadre de réflexion grâce auquel «Il y aura la traçabilité et la légalité du bois. Le Gouvernement a signé l’accord de partenariat volontaire (APV) avec l’Union européenne dans le cadre de vouloir rationnaliser tout ce que nous faisons en terme d’exploitation forestière», a-t-il rappelé.

Philippe BANZ