C’est sous le thème: «Ensemble, vulgarisons la convention pour la paix et la reconstruction du Congo pour contribuer à la marche vers le développement» que s’est célébrée le lundi 10 juin dernier la 33e Journée de la concorde nationale. Et Pointe-Noire a été le centre de cette commémoration. A cet effet, le Comité de suivi de la convention pour la paix et la reconstruction du Congo, par le biais de son commissaire général chargé du comité de suivi, Marius Mouambenga, a organisé plusieurs activités. Celles-ci se sont déroulées en présence du préfet du département de Pointe-Noire, Alexandre Honoré Paka ; des autorités civiles et militaires ; des acteurs politiques et de la société civile de la ville.

La journée invite à la sagesse, au dépassement de soi, à la grandeur d’esprit, tout en pratiquant la paix pour l’intérêt de la République.
10 juin 1991-10 juin 2024, les Congolais se sont souvenus de la fin de la Conférence nationale souveraine. Il s’agissait d’une occasion pour réconcilier les Congolais entre eux, après plusieurs années de monopartisme, et ouvrir le pays au multipartisme, à la démocratie.

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Pendant la marche organisée pour la ciroconstance

Cette journée est aussi l’occasion pour chacun de se prononcer, s’approprier les valeurs de réconciliation et de dialogue.
Le commissaire général du Comité de suivi de la convention pour la paix et la reconstruction du Congo a tout d’abord déposé une gerbe de fleurs à la Place de la République. En présence de l’administratrice-maire de l’arrondissement 1 Lumumba, Mesley Pineau, et de l’ensemble des membres de ce comité.
Ensuite, pour continuer les activités de cette commémoration, Marius Mouambenga a lancé la marche sportive pour la réconciliation, dont le point de départ a été l’Hôtel de préfecture, jusqu’à la Maison de la République. Une activité qui a connu la participation de trois clubs: Club des marcheurs de dimanche, Club des marcheurs du Parti congolais de travail de l’arrondissement 2 Mvou-Mvou, et Club des marcheurs Bana Plateau Hinda. Le tout ponctué par le lavement des mains, signe de réconciliation et de paix.
En bouclant les activités de cette journée, une conférence a été organisée dans le but de faire comprendre aux participants que tout ce qui a été décidé après la Conférence nationale souveraine devrait être mis en œuvre.
«Le 10 juin, nous souhaitons que nous puissions mettre en pratique le mot paix. L’objectif est de faire que la paix règne. Malgré nos différends, nous devrions vivre ensemble. Faisons un peu l’état après 33 ans, du bilan politique, bilan en matière de paix, notamment. Nous voulons juste que la paix règne dans notre pays», a souhaité Marius Mouambenga.
Prélude à la célébration de cette Journée, le commissaire général du Comité de suivi de la convention pour la paix et la réconciliation du Congo, Marius Mouambenga, a rendu publique une déclaration dans laquelle il a rappelé l’instruction du Chef de l’Etat consistant à faire célébrer chaque année, avec le même éclat, et sur toute l’étendue du territoire national, la Journée du 10 juin, décrétée Journée de la concorde nationale par acte n°041 du 21 juin 1991 de la Conférence nationale.
Il s’agit, entre autres, de mettre ensemble «certaines personnes qui ne se parlent plus, ne se saluent plus et ne se côtoient plus», a rappelé Marius Mouambenga, tout en invitant tous ceux qui pour des raisons diverses ne se fréquentent plus à se réconcilier indépendamment de leurs tribus, de leurs partis politiques et de leurs convictions religieuses.

Madocie Déogratias
MONGO