La Journée mondiale des micros et petites et moyennes entreprises, la septième du genre, a été célébrée le 27 juin dernier. Au Congo le thème retenu: ”Reprise dans la résilience”, traduit la volonté du Gouvernement sous l’impulsion du Premier ministre, Chef du Gouvernement, Monsieur Anatole Collinet Makosso, de faire du secteur privé et des micros, très petites, petites et moyennes entreprises un réel moteur de croissance». En rapport à cette commémoration, le Gouvernement a rendu publique une déclaration lue par la ministre Jacqueline Lydia Mikolo.

Instituée en 2017 par l’Assemblée générale des Nations-Unies pour valoriser, au niveau mondial, l’apport déterminant des micros, très petites, petites et moyennes dans le développement de nos économies, en accordant une importance particulière à l’essor de la culture entrepreneuriale, notamment en milieu juvénile et en milieu féminin.
Pour la ministre, les Congolais doivent être capables de produire, transformer et consommer du made in Congo, afin de réduire le poids de la dépendance économique. «Plusieurs réformes engagées visent, non seulement à soutenir l’entrepreneuriat local, en incitant à valoriser nos produits locaux, mais également à rendre notre territoire national propice aux investissements directs étrangers», a déclaré Jacqueline Lydia Mikolo.
Elle a indiqué que son ministère ne ménagera aucun effort pour continuer à travailler à la consolidation des dispositifs de soutien, d’appui et d’accompagnement des artisans et entrepreneurs dans l’intérêt de lever les obstacles qui ralentissent ou freinent la croissance de leurs activités: «Les freins qui persistent, nous le savons, reposent principalement sur un certain nombre de difficultés, à savoir: celles liées à l’accès aux crédits à taux bonifiés et à l’accès aux marchés aux marchés publics privés»
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La ministre a rappelé le rôle crucial que jouent les micros, très petites, petites et moyennes entreprises, comme moteur de la croissance, pilier fondamental du développement des économies, notamment par leur capacité à créer de la richesse, emplis et à contribuer significativement à la réduction de la pauvreté.
Jacqueline Lydia Mikolo a indiqué que beaucoup de réformes sont entreprises, afin d’optimiser l’élaboration et la mise en œuvre d’une politique nationale de développement des micros, très petites, petites et moyennes entreprises qui prend en compte les nouveaux enjeux liés à l’accélération de la transition écologique, en intégrant la nécessité de soutenir et développer l’entrepreneuriat vert et l’entrepreneuriat numérique en République du Congo.
Ces réformes, a-t-elle rappelé, «visent à s’assurer que notre pays prend toute sa place dans le concert des économies en transition qui œuvrent pour l’essor d’un modèle de développement connecté, responsable et donc durable. L’Etat s’est résolument engagé à travailler pour, et faire valoir une politique ambitieuse de développement social et solidaire. Pour cela, il est indispensable de renforcer l’action publique en faveur de l’amélioration du climat des affaires pour rendre le pays attractif à tous types d’investissements dans l’intérêt de créer plus de richesses, plus d’emplois et soutenir une croissance durable des secteurs hors pétrole, indispensables à la marche vers l’émergence économique et sociale du pays»
Elle a souligné le fait que son département travaille à la dématérialisation des processus de formalisation des entreprises, de réduction des coûts et des délais de création des entreprises en moins de 48 heures, «de même que nous accélérons le soutien et le financement des projets porteurs, axés sur le développement de plusieurs chaînes de valeurs et sur les secteurs prioritaires identifiés par le PND 2022-2023», a poursuivi la ministre.
Jacqueline Lydia Mikolo a invité les porteurs de projets, les entrepreneurs, le patronat et les associations de jeunes entrepreneurs à redoubler d’efforts pour co-construire avec le ministère des pistes de solutions à leurs contraintes. «Nous allons continuer à travailler ensemble pour promouvoir leur compétitivité et œuvrer à leur mise à niveau à l’orée de l’avènement de la zone de libre-échange continentale africaine d’ici 2030», a-t-elle conclu.

Cyr Armel YABBAT-NGO