Le comité national ITIE Congo s’est réuni le 14 décembre dernier à Brazzaville. Avec les différentes administrations publiques, grâce à l’appui du Projet des réformes intégrées du secteur public (PRISP). Son but est de faire connaître l’évolution du processus dans le cadre des actions relatives à la préparation et à la 3e validation des rapports exercices 2021 et 2022. Cette rencontre a permis aux membres du comité d’échanger sur les sujets spécifiques liés aux secteurs extractifs et forestiers telles que la transparence et la redevabilité.

La rencontre a été présidée par Florent Michel Okoko, secrétaire permanent du comité national ITIE Congo, en présence de Christian Mounzéo, 3e vice-président, coordonnateur national de la coalition Publiez ce que vous payez, et Jean Aimé Brice Mackosso, également 3e vice-président, responsable de la Commission diocésaine Justice et Paix de Pointe-Noire. Cette activité est intervenue après celle de Pointe-Noire tenue le 12 décembre dernier regroupant le secteur privé, notamment les sociétés extractives et forestières. La norme ITIE internationale stipule que «les pays conformes ont l’obligation de continuer à respecter les principes et les exigences de l’Initiative afin de conserver leur statut de pays conforme». Le Congo a déjà fait l’objet de deux validations et la 3e validation est attendue. Lors de la dernière validation, le Conseil d’administration international a félicité le pays pour les progrès réalisés, ainsi que pour les résultats obtenus et l’impact sur la transparence. Mais, plusieurs recommandations été formulées à l’issue de cette validation et de nombreux défis restent à relever. Conformément à l’exigence 7 de la norme ITIE internationale portant sur le débat public, le comité national ITIE Congo doit mener des actions de sensibilisation sur la mise en œuvre du processus ITIE.
Florent Michel Okoko a confirmé: «la tenue de ces rencontres, c’est une volonté du bureau du comité national de l’ITIE de faire que le dispositif mis en place dans l’exécution du plan d’actions, dans le processus de validation et de production des rapports sont essentiels pour la bonne marche de l’ITIE au Congo. Il faut que cela soit bien compris par la grande représentativité des administrations publiques pour montrer l’intérêt du pays à ce processus que porte le Gouvernement. Les projets des rapports sont déjà élaborés portant sur deux exercices 2021 et 2022. Nous souhaitons parvenir à finaliser ce processus».

Philippe BANZ