L’accalmie n’aura finalement été que de quelques semaines. Les travailleurs de la SOPECO sont revenus en force. Ils ont relancé le concert de casseroles quotidien dans la cour de la SOPECO (Société des postes et de l’épargne du Congo). Chants et cris stridents déchirent le jour, dans l’espoir de décider les pouvoirs publics à ouvrir grandes les oreilles et entendre leurs doléances. Les manifestants qui exigent toujours le départ de leur directrice générale et l’apurement des 43 mois d’arriérés de salaire, sont maintenant vent debout contre les réformes que tenterait d’appliquer le ministre de tutelle, Léon Juste Ibombo. Ils ne veulent pas que leur entreprise soit transformée en société anonyme avec Conseil d’administration. «Les agents de la SOPECO disent au ministre Léon Juste Ibombo: non à la privatisation de la SOPECO; non à la vente illicite de nos actions à la Banque postale», peut-on lire sur l’une des pancartes posées devant l’entrée de la SOPECO.