Le directeur de cabinet du ministre du Budget, des comptes publics et du portefeuille public, Sylvain Lekaka, a présidé le 13 octobre 2023 à Brazzaville, la réunion de mise en place du comité du premier bilan d’ouverture de l’Etat. Cella pour permettre au Congo d’avoir sa comptabilité, puisque le pays n’a jamais eu de bilan, par rapport au contexte de l’époque.

A cette occasion, le directeur général des comptes publics et du patrimoine, Saturnin Ipodo-Nzingou a expliqué que depuis décembre 2011, les pays de la CEMAC ont décidé de pousser le Congo vers la tenue d’une comptabilité d’exercice appelée comptabilité de droit constaté fondée sur la production des états financiers de synthèse.
Il a défini le bilan d’ouverture de l’Etat comme étant une photographie de l’ensemble des actifs (biens et des droits) d’un côté et des passifs (engagements ou des dettes) de l’autre, que dispose l’Etat à un moment donné au 31 décembre d’une année.
En janvier 2024, a déclaré Saturnin Ipodo-Nzingou, le Congo a décidé de passer d’une comptabilité de caisse vers une comptabilité de droit constaté et patrimonial. Ceux qui feront partie de ce comité sont les ministères de l’Economie forestière, des Hydrocarbures, des Finances, du Domaine public, de la Promotion et du partenariat public privé.
Parlant de la connaissance de la situation patrimoniale de l’Etat, le directeur général des comptes publics a indiqué qu’il faut bien connaitre le patrimoine de l’Etat. Il s’agit des terres, des stocks de gaz, de pétrole, les participations de l’Etat. Il s’agit de faire la description plus exhaustive. Et cela va se discuter avec la cour des comptes.
«La maîtrise du patrimoine passe par le suivi de l’évolution. Le 31 décembre, l’Etat va exécuter une loi de finance. Cette loi va consister à recouvrer les recettes, à payer les dépenses, les biens et services. L’Etat va aussi prendre des participations, rembourser ou contracter d’autres dettes, etc», a indiqué le directeur général des comptes publics.

Aybienevie
N’KOUKA-KOUDISSA