Le rapport de contribution nationale volontaire (VNR) 2023 des Objectifs de développement durable (ODD) a été validé le 7 juin 2024 au cours d’un atelier tenu par les différentes parties prenantes. Ce rapport fera l’objet d’examen au Forum politique de haut niveau sur le développement durable (FPHN) en juillet 2024 à New-York, aux Etats-Unis. Il présentera la situation par indicateur, des Objectifs 8,9 et 11.

Les travaux ont été présidés par Sylver Etou Mbon Imba, directeur de cabinet par intérim, conseiller administratif et juridique du ministère du Plan qui avait à ses côtés Franck, Corneille Mampouya-M’Bama, directeur du plan et du développement, Henry René Diouf, représentant résident adjoint du PNUD.
Depuis 2018, le ministère du Plan tient une réunion bilancielle pour examiner les projets accomplis par le Congo, confronté aux défis majeurs de développement dans la mise en œuvre des ODD qui visent l’éradication de la pauvreté et de la faim, l’accès de tous à la santé et à l’éducation, la réduction des inégalités, la préservation de la planète et la paix dans le monde.
Le Gouvernement, avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), se doit de centrer ses efforts d’investissement sur trois ODD que sont l’objectif 8 sur la promotion d’une croissance soutenue, partagée et durable; l’objectif 9 sur le développement des infrastructures durables et l’innovation; l’objectif 11 sur la résilience et la durabilité des villes.
Henry René Diouf a indiqué: «Ce présent atelier vise non seulement à mettre en exergue la situation des trois ODD cités ci-haut identifiés à travers le push diagnostic, et leurs liens évidents avec les ODD prioritaires du FPHN, mais aussi à présenter les leviers qui permettront à ces ODD d’impulser la réalisation de l’agenda 2030 en République du Congo, tout en s’assurant d’intégrer le principe fondamental de ne laisser personne de côté».
Ouvrant les travaux, Sylver Etou Mbon Imba a d’abord fait relever que le Congo ne dispose pas suffisamment de moyens pour financer efficacement son développement, car il peine à mobiliser les ressources en adéquation avec les besoins exprimés à travers les documents de la planification. «En raison de l’étroitesse de l’assiette fiscale et d’une économie vulnérable aux chocs exogènes, notre paie peine à mobiliser les ressources en adéquation avec les besoins exprimés à travers les documents de planification. Pour preuve, le PND 2022-2026 requiert pour sa mise en œuvre une mobilisation de 8 milliards 8.963.000.000 de FCFA, soit un effort budgétaire annuel moyen de 1.793.000.000 de FCFA. Or, ces niveaux de financement sont largement supérieurs aux prévisions budgétaires de l’État. Le volume d’investissement dans la moyenne annuelle aussi entre 2022 et 2023 est de 396,250 milliards de FCFA».
Il a invité les participants à enrichir ce document en y apportant des informations et données actualisées: «Chacun de vous, dans son domaine d’expertise, a la responsabilité de le disséquer et de l’enrichir davantage. Il sera présenté au forum politique de haut niveau sur le développement durable en Juillet 2024 à New-York».

Victor GUEMBELA