Il s’est tenue le vendredi 26 mai dernier la conférence des présidents des deux chambres du Parlement. Elle était présidée, à l’Assemblée nationale, par Alfred Opimbat, son premier vice-président, et au Sénat, par Pierre Ngolo, son président. La délégation gouvernementale était conduite par le ministre d’Etat, ministre des Affaires foncières et du domaine public, chargé des relations avec le Parlement, Pierre Mabiala.

Pour l’Assemblée nationale, il s’agissait de la troisième conférence des présidents de la quinzième législature.
Léon Alfred Opimbat a loué l’ardeur déployée par le Gouvernement, dans le cadre de l’exécution de son programme de travail. «Nous avons suivi, avec un intérêt particulier, autant l’organisation d’ateliers d’appui, que la finalisation de l’élaboration des plans stratégiques de nombreux départements ministériels dans l’approbation du processus, de passage au mode de budgétisation-programme, lequel, nous parait plus approprié à générer des résultats plus probants», a-t-il déclaré.
Quant aux conclusions des échanges avec la mission des administrateurs de la Banque mondiale qui a séjourné récemment à Brazzaville, il a indiqué qu’une concertation préalable du Gouvernement avec les parlementaires, rendrait plus efficace la mise en œuvre des projets en cours et permettrait, en même temps, de se convenir, sur des interventions futures d’envergure et plus ambitieuses pour le pays.
Il a rassuré le ministre d’Etat qu’au cours de la session qui s’est ouverte le 2 juin dernier, l’Assemblée nationale s’attellera «et ne ménagera aucun effort, pour examiner et adopter le maximum des affaires soumises».
Pour lui, «la disponibilité toujours constante de la représentation nationale visant cette optimalisation dépendra, étroitement, de la présence des membres du Gouvernement concernés par les affaires à examiner».
Léon Alfred Opimbat a regretté l’absence souvent répétée de certains ministres qui, selon lui, «retardent, inopportunément, le traitement, par les commissions permanentes, des projets de loi parvenus à la chambre. Nous sollicitons, une fois de plus, une attention particulière de cette situation par le Chef du Gouvernement».
Il a rappelé que les populations restent toujours très regardantes et préoccupées par la régularité de la desserte en eau, en électricité et en produits pétroliers. «Elles souhaitent, également et ardemment, que leur cadre de vie retrouve, rapidement, les aisances usuelles et souhaitées de mobilité, de salubrité, de quiétude et de sécurité alimentaire», a-t-il affirmé.
A signaler que 26 affaires sont examinées au cours de cette session par les députés et 18 par les sénateurs, dont celui portant transformation du FIGA en établissement public à caractère industriel et commercial. Deux propositions de loi ont été également introduites pour modifier certaines dispositions de la loi n°20-2017 relative aux conditions de création, d’existence et aux modalités de financements des partis politiques, ainsi que la loi électorale.

Cyr Armel YABBAT-NGO