Une Grotte mariale a été érigée à la paroisse Saint André Kaggwa de Kombé. Un joyau historique présentant un intérêt architectural, patrimonial, religieux, culturel voire touristique pour Kombé dans l’arrondissement 8 Madibou. C’est l’abbé Vincent Massengo, vicaire général de Brazzaville, qui a procédé à la bénédiction et à l’inauguration de cette grotte mariale, samedi 9 décembre 2023.
Ont concélébré la messe y relative présidée par le vicaire général, les abbés Guy Honoré Madienguela, curé de la paroisse, Armand Kiyindou et Chérubin Kilabouna, vicaires paroissiaux, Paul Diassouka, résidant au Foyer Abraham.
Des religieuses de la Congrégation des sœurs de la Divine Providence de Ribeauvillé et quelques séminaristes étaient comptés parmi les participants de la messe aux côtés des membres de la Communauté paroissiale.
L’abbé Guy Honoré Madienguéla a souhaité la bienvenue aux participants à cette cérémonie. Puis, il a exprimé sa gratitude au vicaire général d’avoir effectué le déplacement de Kombé, malgré ses nombreuses occupations. Il a remercié les autorités et tous les fidèles. Après la bénédiction de la Grotte et de la statue de la Vierge Marie, le vicaire général a parlé de cette nouvelle Eve. «Mâ Moyo».
Au cours de l’homélie, l’abbé Vincent Massengo a présenté le parcours de Marie, fiancée de Joseph, visitée par l’ange Gabriel qui lui annonça la volonté de Dieu. «Marie est une jeune femme qui vit une vie difficile, au milieu des juifs qui n’ont aucune considération pour la femme.», a-t-il déclaré. Au terme de sa prédication, le n°2 de l’archidiocèse de Brazzaville a invité le peuple de Dieu à aller vers Marie, en lui recommandant de la suivre. «Nous devons travailler pour un changement dans notre pays. Nous devons éduquer nos enfants pour un bon héritage. Ce n’est pas l’étranger qui viendra changer notre pays. Disons non aux bébés noirs, non aux koulouna», a déclaré le prédicateur.
La dévotion et le culte à Marie prennent un certain relief à partir du Concile d’Ephèse (431) qui confirme le titre de mère de Dieu donné à la mère de Jésus. Entre le Ve et le VIIIe se multipliaient les fêtes en l’honneur de la Vierge. Dans le même temps, se développait une théologie propre à Marie. La mariologie qui permit à Rome de définir le dogme de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie (1950). Le Concile Vatican II s’est employé à rééquilibrer le culte marial en réintroduisant le mystère de Marie dans celui de l’Eglise.
Jean CHABERT
